On se pose tous la même question : quand est-ce que ça va s’arrêter ? Après 2 ans de COVID, voici qu’une guerre éclate en Ukraine, que Poutine menace d’utiliser l’arme nucléaire, que les prix augmentent à vue d’œil, que l’extrême droite fait la une, que l’Antarctique a connu son record de chaleur et que les scientifiques alertent sur l’urgence d’agir maintenant pour la planète au risque de ne plus pouvoir y vivre… On s’arrête là ? Face à tout ça, difficile de garder le moral. Mais alors comment vivre dans un monde qui part en couilles ?
Savoir couper avec les infos
Pour garder le moral il faut savoir couper avec l’actualité en continu. BFM TV et CNEWS à longueur de journée c’est NON ! Éteignez la télé et posez doucement cette télécommande sur la table. Pas de geste brusque. Reculez. Reculez encore. Fuyez ! On ne dit pas qu’il faut se couper du monde et de l’actualité mais suivons la à petite dose. Une fois par jour en résumé. Les plus extrêmes la regardent une fois par semaine ou… pas du tout. En fait on est vite au courant de ce qui se passe. Dans la rue, en famille, au boulot, dans un café. Raison de plus pour savoir couper et de ne pas chercher sa dose d’infos en continu. C’est anxiogène et au vu de l’actu, encore plus.
Savoir couper des réseaux sociaux
Eux aussi sont toxiques, au moins autant que les « experts » BFM ou un Pascal Praud énervé. Pour garder le moral dans un monde qui part en couilles, il faut couper avec les fils d’actualité d’Instagram, Twitter, Facebook, etc. Entre fake news, débats d’experts de tout (et surtout de rien), les titres putaclic… à trop forte dose les réseaux sociaux sont le meilleur moyen de saturer. Il est urgent de prendre ses distances avec et se déconnecter.
Voir des gens
L’un des remèdes face à cette période anxiogène c’est de voir du monde. Enfin, voir du monde pour de vrai pas à travers les écrans. Sa famille, ses amis, ses collègues, ses ex… heu. (Pas sûr de la dernière). Le lien social est précieux quand tout va mal. Pour se changer les idées mais aussi pourquoi pas de parler et débattre de l’actualité ensemble. L’éco-anxiété (« Angoisse, épisodes dépressifs… La solastalgie ou éco-anxiété se répand à mesure que les signes du dérèglement climatique se multiplient : mégafeux, inondations, tempêtes, canicules ») touche des milliers de personnes. L’un des remèdes est de ne pas s’enfermer et partager ses angoisses, s’entourer, en parler. Face à un monde qui part en couilles, le meilleur moyen de sombrer c’est de s’enfermer.
Aller en pleine nature
Elle soigne tous les maux. La nature est un médicament à s’administrer le plus souvent possible et le plus longtemps possible. En ces temps troubles, abusez-en. Elle est le refuge de beaucoup. Une forêt, une montagne, l’océan, une rivière, un lac. Allez trouver du réconfort là où règnent le calme et la quiétude, fuyez le stress et la frénésie de la ville, fuyez la lumière bleue des écrans. Coupez tout. Respirez. Soufflez. Contemplez. Recommencez.
Ça va mieux ?
Faire du sport
La nature est un refuge. Le sport en est un autre. Les deux peuvent d’ailleurs aller de pair : une randonnée, un footing, une session de surf, une balade à vélo… La nature et le sport sont bons amis. Mais pour les moins aventuriers, le sport en salle fonctionne bien aussi. Chacun son échappatoire. S’il est en intérieur et qu’il vous permet de vous défouler, d’évacuer stress et anxiété et de vous changer les idées, la mission est accomplie. Le sport fait du bien au corps et à la tête. Dans un monde qui part en couilles il est indispensable de faire du sport ! 10 pompes à celle ou celui qui nous contredit.
Avoir des projets
Lorsque tout va mal (d’ailleurs tout ne va pas mal, il reste du jus d’orange frais et de la pâte à tartiner) il est important d’être porté par des projets. Le monde ne doit pas s’arrêter. « Ton monde » encore moins. Même dans une société qui part en sucette il est urgent de continuer de rêver. Avoir des projets permet d’être porté par quelque chose de positif, de rester dans l’avancée et voir l’avenir autrement. Plus joyeux et moins sombre. Tout ne doit pas s’arrêter.
S’investir pour un monde meilleur
Enfin, on terminera cet article par l’importance d’agir pour que les choses avancent dans le bon sens. Agir face à un monde qui part en couilles c’est lui donner une chance de devenir meilleur. Agir c’est aussi s’entourer de personnes qui défendent les mêmes causes que nous. C’est être porté par un élan collectif qui fait du bien. Se sentir utile dans un monde qui court à sa perte c’est précieux. Comme le sentiment d’être aligné à ses valeurs, de faire sa part et tout donner pour n’avoir aucun regret.
Voici quelques pistes pour vivre mieux et un peu plus heureux dans un monde qui part en couilles. Quelques habitudes à prendre, quelques réflexes à avoir ou à modifier. L’occasion aussi peut être de ralentir, ou de rêver plus… de moins.
Charmant programme tout rose…je dirais même politique de l’autruche.Il est impossible de ne pas subir les effets néfastes de de monde,les obligation,s et les interdictions sont là pour vous le rappeler.Je suis triste de vivre dedans.
Bonjour Gerard, les personnes impactées par l’éco-anxiété sont loin de pratiquer la politique de l’autruche.
L’article invite à prendre du recul, souffler et… agir.