Encore eux ?? Mais ils sont partout ! Hulot, Greta, Cyril Dion, Yann-Artus, Hugo Clément… Ces partisans du modèle amish sont alarmistes et d’un pessimisme… Les écolos sont chiants, au point qu’un article s’imposait. Pourquoi les écolos sont chiants ?
Ils sont contre Amazon
Les écolos ont déclaré la guerre à Amazon, alors que c’est une plateforme géniale. Tout est là, au même endroit. On peut se faire livrer en 24h des milliers de produits venant du monde entier. Et le tout à des prix défiants toute concurrence ! Clairement on ne peut pas se passer d’Amazon.
Mais non, les écolos disent que ce sont des plateformes polluantes, qui ne respectent pas leurs salariés, qui paient peu d’impôts en France tout en détruisant beaucoup d’emplois et de commerces. Ils disent aussi que ce sont des plateformes qui appellent à consommer toujours plus.
*Le pire c’est qu’ils ont raison…
Amazon n’est plus une entreprise, c’est un empire. Elle agit comme une pieuvre dans l’économie mondiale : l’entreprise attaque un secteur, casse les prix, bouleverse ses codes, en devient le maître, puis s’attaque à un autre. Le livre, le e-commerce, le commerce physique, le cloud, la maison connectée, le streaming musical et le streaming vidéo…
Amazon est championne de la fraude fiscale.
La plateforme dissimulerait 57 % de son chiffre d’affaires réalisé en France pour pratiquer de l’évasion fiscale massive en déplaçant une grande partie de ses bénéfices vers l’étranger. Mais dans le même temps, le géant américain aurait bénéficié de 5,6 millions d’euros au titre du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). (plus de chiffres ici)
Amazon détruit les emplois.
L’argument des écolos sur la destruction d’emplois a été plusieurs fois étudié, il s’avère que pour 1 emploi créé par la multinationale cela détruit plus de 4 emplois dans le commerce traditionnel. Avec l’ouverture de 19 nouveaux projets d’entrepôts en France avant fin 2021, cela pourrait entraîner la destruction de 100 000 emplois.
Amazon détruit la planète.
L’impact écologique d’Amazon est colossal… Le bilan carbone annoncé par Amazon équivaut à 10% des émissions de la France. Côté transport, des millions de trajets de camions, des millions de trajets en bateau et environ 48 000 trajets en avion. Son activité de stockage de données informatiques émettrait l’équivalent des émissions de la Norvège chaque année.
En bref, les activités de la multinationale sont totalement incompatibles avec une transition écologique juste.
Symbole de la surconsommation, en 2018, le géant du commerce en ligne aurait détruit 3,2 millions de produits invendus en France.
Bon, on arrête là…
sources : Le Monde, Les Amis de la Terre , rapport Attac
Ils n’aiment pas H&M et Zara
Les écolos n’aiment pas les grosses marques de mode : Zara, H&M, Stradivarius, Primark, Mango (cela vaut aussi pour les marketplace type asos et missguided). Ces enseignes ont pourtant des belles collections, des prix imbattables et des inédits en séries ultra limitées. En plus les influenceurs font souvent des codes promo chez eux. C’est encore moins cher !
Mais non… les écolos disent que la « fast fashion » détruit la planète et exploite des milliers de personnes et qu’il faut absolument éviter toutes ces enseignes.
*Le pire c’est qu’ils ont raison…
Il faut savoir aujourd’hui que la mode et l’industrie textile sont responsables de plus de 2% des émissions de gaz à effets de serre mondiaux (plus que le transport maritime et aérien réunis*). 100 milliards de vêtements par an sont vendus dans le monde (60 % de plus qu’il y a quinze ans).
Nous consommons tellement de vêtements que nous utilisons seulement 30% de notre garde-robe, et nous portons un vêtement seulement 7 à 10 fois…
La fast fashion d’un point de vue social est une catastrophe. 12 millions d’enfants de 6 à 15 ans y travaillent. Pour plus de 60 heures de travail par semaine, un enfant au Bangladesh gagnera 30€/mois.
Les femmes sont également les principales victimes de ce système, en Asie elles travaillent 12h/jour, 6j/7 et touchent… 1,5 centimes par pièce confectionnée (pour un tshirt vendu 29€ en Europe)
sources : rapport OXFAM et enquête Overseas Institue , *étude ellenmacarthurfoundation , étude The International Energy Agency
Ils ne veulent plus qu’on mange de viande
Ah les bobos écolos vegans, végétariens ou flexitariens. Toujours à critiquer ceux qui mangent de la viande ! Un bon morceau de boeuf au barbec ça ne fait de mal à personne. On a toujours mangé de la viande et on en a besoin.
Mais non, eux disent que c’est une mauvaise habitude, que nous mangeons beaucoup trop de viande et que ce n’est plus viable d’en consommer autant. Que la production de viande ça pollue beaucoup trop. Que consommer de la viande c’est aussi fermer les yeux sur la maltraitance animale.
*Le pire c’est qu’ils ont raison…
La viande est un sujet qui fâche. Comme tous les sujets qui touchent à une « tradition », une « culture », une « norme ». On a tous été habitués à manger de la viande, pour les plus « chanceux » à tous les repas. Mais on se rend compte que la viande, en grosse quantité, n’est pas si bonne pour la santé et qu’elle n’est pas si indispensable à notre équilibre. Mais surtout que la viande pose des problèmes environnementaux et éthiques importants.
La viande, un souci environnemental
On a pris l’habitude d’éteindre la lumière, de ne pas gaspiller l’eau, de recycler, mais diminuer ou arrêter notre consommation de viande aurait un impact considérable. L’élevage est la cause de 14,5 % des gaz à effet de serre (soit plus que la totalité des émissions directes du secteur des transports), de 80 % de la déforestation en Amazonie, mais aussi de pollution et de gaspillage de l’eau.
Choisir de moins manger de viande a un impact puissant sur l’environnement. Saviez-vous qu’un seul jour sans viande a plus d’effets que de manger 100% local ? (l‘article complet ici)
La viande, un souci éthique
Parce que les animaux sont des êtres sensibles. Comme nous, ils éprouvent des émotions telles que la joie ou la tristesse, et ressentent la douleur, le plaisir, et une multitude de sensations.
En France, 80 % des animaux grandissent en élevage intensif. Poulets entassés dans des hangars, cochons élevés sur du béton, poules pondeuses enfermées dans des cages… une majorité d’animaux vivent une vie de misère, de souffrance et d’ennui.
Le souci éthique se pose pour tous les élevages, même bio, même locaux, où les pratiques sur le terrain ou en abattoir sont malheureusement souvent les mêmes (je vous invite à regarder les images des abattoirs récoltées par l’association L214. C’est effarant).
Pour ce qui est de l’argument, « la viande est indispensable pour notre équilibre et notre santé », oui et non. Les scientifiques sont unanimes sur la question : il faut réduire notre consommation de protéines animales et consommer plus de légumineuses (article complet ici).
Sources : rapport technique de l’OMS 916, la FAO, Greenpeace , OMS
Ils veulent qu’on mange bio
Toujours à critiquer nos assiettes, en plus de la viande, les écolos veulent qu’on mange bio, local et de saison. Rien que ça ? Pourquoi se priver d’avocat, de tomates en hiver, de kiwis et de fraises alors qu’on peut en avoir toute l’année ?
Mais non, eux disent qu’il faut consommer bio, de saison et local. Que beaucoup de fruits et légumes non certifiés sont désastreux pour les hommes et l’environnement.
*Le pire c’est qu’ils ont raison…
Le bio ce n’est pas qu’une étiquette de plus. Il y a un réel intérêt à privilégier les aliments bio. Cela peut avoir un impact non anodin : sur votre santé, sur la planète, sur les producteurs.
Manger bio pour éviter les pesticides
Manger bio c’est manger des aliments sans pesticides et sans OGM, ou en faible quantité. Ils en contiennent en moyenne 223 fois moins que leurs homologues issus de l’agriculture « conventionnelle ». La consommation du bio permet donc de limiter l’accumulation de ces substances toxiques dans notre organisme. Et ça c’est plutôt cool !
Le bio préserve l’environnement et la biodiversité
Le bio a le mérite de préserver les paysages ruraux en privilégiant les petites exploitations et en favorisant les haies pour éviter l’érosion et héberger les insectes et autres animaux auxiliaires de culture, essentiels à la production biologique.
Exit les parcelles rectilignes et immenses, les infrastructures industrielles et les machines qui vont avec.
Le bio pour protéger les sols et nappes phréatiques
L’agriculture biologique utilise moins d’eau, en raison de ses techniques de travail du sol, des variétés qu’elle utilise mais aussi parce que sa logique agronomique et donc économique, ne l’incite pas à intensifier sa production annuelle mais à raisonner sur une rotation longue.
L’agriculture écologique dynamise la fertilité des sols sans avoir recours à des produits chimiques. Elle les protège de l’érosion, de la pollution et de l’acidification.
L’agriculture écologique permet aux agriculteurs de lutter contre les ravageurs, les maladies et les mauvaises herbes en utilisant des matières organiques végétales ou animales sans utiliser de pesticides chimiques qui polluent les sols, l’eau, et dégradent les écosystèmes, ainsi que la santé des agriculteurs et des consommateurs.
Parmi les avantages de consommer bio on pourrait aussi souligner qu’il permet une meilleure rémunération des producteurs.
Le bio a aussi ses limites. Ayant suscité beaucoup d’intérêt ces dernières années, il a attiré de nombreux acteurs pour qui l’environnement n’était pas forcément la priorité. Pour des produits de qualité, privilégiez les produits bio, locaux et de saison.
Sources : Greenpeace, l’Agence bio , l’inserm
Ils ne veulent plus de plastique
Les écolos sont chiants à demander l’arrêt du plastique à usage unique. C’est pourtant hyper pratique. C’est le top pour les repas du midi, les pique-niques, les événements festifs. Top aussi pour les boissons, les pailles, l’eau minérale ou pour les sacs de course…
Mais non, eux disent que le plastique finit dans l’océan et que notre utilisation du plastique a explosé ces dernières années ! Que ça n’a pas de sens de fabriquer des produits plastique qui serviront une fois sur un temps très limité (exemple : des couverts en plastique = un repas).
*Le pire c’est qu’ils ont raison…
Le plastique polluant dès sa production
6% de la consommation mondiale de pétrole est consacrée à la production de plastique. Ce chiffre pourrait passer à 20% d’ici 2050 si l’on garde le même rythme de consommation de plastique…
Le plastique finit dans les océans et tue la vie marine
13 millions de tonnes de plastique se retrouvent dans les océans chaque année. 690 espèces marines sont affectées par la pollution plastique dans les océans, et 100 000 animaux marins meurent chaque année à cause de la pollution plastique. Si on continue ainsi, il y aura plus de déchets que de poissons dans les océans d’ici 2050.
Le plastique dans nos aliments
Le plastique se décompose dans l’océan et devient du microplastique (des mini bouts de plastique de quelques millimètres). Les animaux marins les ingèrent, mais aussi les humains à la suite de la chaîne alimentaire.
On en retrouve absolument partout : dans l’eau minérale, dans l’eau du robinet, le sel, la bière, l’air.
Selon une étude australienne publiée par WWF, on ingérerait 5 grammes de plastique par semaine, soit l’équivalent d’une carte de crédit.
Le plastique pas si simple à recycler.
On pourrait dire que le plastique a l’avantage de se recycler… Oui mais dans les faits, seul 20% du plastique est recyclé. 80% du plastique produit est donc enfoui sous terre, brûlé ou tout simplement perdu dans la nature.
Source : le figaro, WWF et rapport et étude de l’Université de Newcastle ,
Pour creuser : Atlas du plastique
> Pour aller plus loin, rendez-vous sur notre article: « pourquoi le plastique pose problème »
Ils ne veulent plus qu'on prenne l'avion
Nouveau combat des écolos : l’avion. Ce moyen de transport merveilleux qui nous a ouvert au monde. On peut aller partout, quand on veut, pour pas grand chose. Traverser la planète en quelques heures de vol est désormais possible. En Europe on bouge partout en 1 à 4h, pour 20, 30, 40, 100€…
Mais non, les écolos disent qu’il faut absolument stopper (ou ralentir drastiquement) notre usage de l’avion.
*Le pire c’est qu’ils ont raison…
Premier point : notre empreinte carbone moyenne en tant que français est aujourd’hui entre 11 et 12 tonnes de CO2. Si l’on veut limiter l’augmentation des températures à + 2 °C, il faut que d’ici 2030 on ait une empreinte carbone à l’échelle mondiale de 2 tonnes de CO2 par personne… Le challenge est donc immense et aucune baisse d’émission de CO2 n’est à négliger.
Oui l’avion pollue…
Un passager en avion émet 285 grammes de CO2 sur un kilomètre, contre 158 grammes en voiture et seulement 14 grammes en train (chiffres de l’Agence européenne de l’environnement). L’avion est donc le moyen de transport le plus polluant. Le secteur aérien serait responsable de 5% des émissions mondiales de CO2, 2% d’après l’Organisation de l’aviation civile internationale… (explications de l’écart sur le lien à la fin du bloc)
L’avion pour une justice climatique
Beaucoup disent que 2% (oui surprise, les défenseurs de l’avion parleront du 2% pas du 5%…) des émissions de CO2 sur tout le reste c’est rien et qu’il ne faut pas dramatiser. Mais à l’échelle mondiale, 90% des personnes n’ont jamais pris l’avion. Seul 10% de la population est donc à l’origine de ses « petits » 2%/5%. Ces 10% se composent de la partie de la population la plus « aisée », mais malheureusement, ces habitudes de voyage et de consommation impactent de manière plus rapide et plus forte les populations qui n’auront jamais mis un pied dans un avion.
L’avion y passera (et doit y passer)
Ce mode de voyage n’est pas viable et ne peut pas être maintenu comme tel pour répondre au défi climatique qui nous attend. Ce n’est pas la technologie qui nous sauvera, l’avion électrique, hydrogène ou bio quelque chose. Le seul moyen est de réduire drastiquement notre utilisation de l’avion, voir d’arrêter de le prendre (rappelons-nous de l’objectif de +2°C… avec l’avion, c’est impossible de s’y tenir).
> Pour aller plus loin, on vous recommande vivement l’article de Bon pote « Pourquoi arrêter l’avion ne devrait plus être un débat »
Ils sont contre la 5G
Ah la 5G ! Le sujet qui a beaucoup fait parler ces derniers temps. La cinquième génération de réseaux mobiles arrive à grands pas et succède aux technologies 2G, 3G et 4G. La nouvelle révolution réseau qui permettra un meilleur débit et plus de capacité pour échanger encore plus de données / encore plus vite. Elle favorisera aussi le développement de services innovants pour les particuliers et pour les entreprises dans de nombreux domaines (santé, transports intelligents, voiture autonome….).
Mais non, les écolos disent qu’avant de se lancer tête baissée dans cette nouvelle technologie « révolutionnaire », il aurait fallu se poser des questions essentielles : « Est-ce la priorité ? », « Est-ce le monde qu’on veut demain ? Est-ce essentiel ? Quel impact cette technologie aura sur l’environnement et sur notre santé ? » …
*Le pire c’est qu’ils ont raison…
Effectivement une réflexion collective sur la 5G aurait été la bienvenue. En Juin 2020, Emmanuel Macron disait fièrement que « Oui, la France va prendre le tournant de la 5G », en contradiction entre autres avec de nombreux citoyens, des associations environnementales, la Convention citoyenne et 70 élus de gauche et écologistes qui demandaient un moratoire sur le déploiement de la 5G. Mais cela n’a rien donné… « La 5G il faut y aller », mais non sans impact :
Pas de risque sur la santé… enfin… pas trop
C’était la première inquiétude des opposants, la 5G est-elle sans risque pour la santé ? Une question qui fâche avec des réponses un peu floues… Pour que le réseau 5G fonctionne, il faut une multiplication d’antennes relais pour traverser les obstacles (murs, bâtiments, végétaux, pluie….). Une antenne 4G qui émet 700 Mhz a une portée de 5 km de rayon, contre seulement 1 km pour une antenne 5G de 3,5 Ghz et 500 mètres pour une antenne 5G de 26 Ghz.
Donc la multiplication des antennes est obligatoire (sur les lampadaires, sur les toits, sur les biens publics…) et plus il y a d’antennes, plus il y a d’ondes, plus elles sont puissantes, plus le risque sur la santé est fort.
Bien qu’en France, l’Agence Nationale des Fréquences et l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire ont conclu que non, il n’y avait pas de risque avéré, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) elle, a classifié les radiofréquences de 30KHz – 300 GHz (Hertz) en carcinogènes possible pour l’Homme.
Quoi qu’il en soit, les scientifiques s’accordent sur une chose : c’est qu’on n’a pas assez de recul pour savoir si oui et non c’est dangereux pour la santé. C’est là qu’on comprend mieux l’intérêt d’un moratoire…
La 5G, un gouffre énergétique et un désastre écologique ?
Selon le Shift project, la consommation énergétique de l’industrie numérique augmente chaque année de 9 %, la plus forte augmentation de tous les secteurs industriels. A cette allure, c’est une consommation doublée en 8 ans. Les émissions de gaz à effet de serre du numérique suivent cette tendance et de +8 % par an. La fabrication des objets du numérique (des smartphones aux antennes) pèse pour près de la moitié de la consommation globale, le reste se répartissant entre l’alimentation des réseaux, le fonctionnement des DataCenters et l’utilisation des terminaux.
La 5G va donc automatiquement demander plus d’énergie et émettre encore plus de CO2. Niveau écologique, c’est… moyen.
La 5G, une invitation à la consommation
Qui dit 5G dit nouveaux équipements, à commencer par des nouveaux smartphones capables de capter le réseau 5G. Cette nouvelle technologie laisse entrevoir le boom des objets connectés. Au delà de la consommation matérielle c’est aussi la consommation numérique qui va bondir, de plus en plus de données, des fichiers de plus en plus lourds. Prenons le cas du streaming par exemple, déjà très énergivore, son utilisation va exploser tout en donnant accès à des images d’encore plus haute qualité en ligne (4K).
La 5G va amener à consommer encore plus, encore plus vite. Du smartphone au streaming, le monde sera encore plus (dé)connecté…
> Pour aller plus loin, on te conseille de lire notre réflexion sur cette hyper connexion dans notre article « sommes-nous devenus trop (dé)connectés ? »
sources : reporterre , santé magazine , notre-planete
On aurait aussi pu dire :
- qu’ils sont pour la décroissance
- qu’ils demandent une politique plus participative
- qu’ils appellent à consommer moins
- qu’ils veulent qu’on se reconnecte au vivant
- qu’ils veulent qu’on se mette au vélo
- etc, etc…
En fait les écolos sont chiants parce qu'ils ont raison
Ils disent des vérités qu’on ne veut pas entendre
Les écolos ont des discours qui font mal. Qui veut entendre que sa maison va disparaître par la montée des eaux ? Que 60% des populations d’animaux sauvages ont disparu en 40 ans ? Que nous connaitrons des guerres climatiques d’ici quelques années ?
Pessimistes, alarmistes, il y a de quoi l’être quand on voit les menaces qui pèsent sur la planète et l’humanité si l’on ne fait rien. Les discours et les cris d’alerte qu’ils portent ne sont pas des fantasmes, ils sont malheureusement basés sur des données scientifiques. Ça aussi c’est chiant…
Ils veulent impacter notre quotidien
Les écolos sont chiants car ils veulent qu’on change nos façons de vivre, nos habitudes, notre consommation, notre système économique. Oui, l’écologie va impacter nos quotidiens, seule solution pour que les choses aillent dans le bon sens.
Le voyageur devra se modérer sur l’avion, le passionné de mode devra dire adieu à la fast fashion, le geek devra se calmer sur les gadgets high tech, le viandard devra ralentir sur les barbecs… Chacun sera impacté et devra se remettre en question, changer ses habitudes, revoir ses priorités.
Voilà une autre raison qui fait que les écolos sont chiants…
Dans cet article, nous avons volontairement pris les sujets sensibles qui font débat aujourd’hui. L’idée étant de montrer que même si les discours écolos effraient, ils sont simplement des réponses proportionnées à la réalité.
En 2021, face à l’urgence de la situation, être écolo est-ce une option ou une obligation ? Les rapports scientifiques laissent entendre que l’option B est la plus appropriée.
Soyons chiants… soyons écolos 😉
Pour se quitter sur une note positive et se projeter autrement, on se demandait s’il n’était pas temps de « rêver plus de moins » ? On se retrouve ici ?
Au top cet article ! Well done ! Attention pour Wwf c’est 5g par *semaine* et non par jour.
Ce qui est déjà énorme :O
J’ai repéré aussi 2/3 fautes genre « est » au lieu de « ai » mais je ne sais plus où ^^
Salut Guillaume ! Merci beaucoup pour ton retour. Effectivement, très bien vu (c’est pas faute d’avoir relu avant de publier en plus ! haha 😉 )
C’est rectifié, merci !
Merci pour cette synthèse documentée et facile à lire. Pour compléter la démonstration, il faudrait mettre davantage l’accent sur les bénéfices économiques d’une approche écologique. Je me heurte souvent à des personnes qui opposent économie à écologie. Plutôt que de pointer du doigt la destruction d’emplois par Amazon ou l’exploitation des enfants et des femmes en raison du fast fashion, comment ce changement de paradigme peut développer une nouvelle forme d’économie sociale et solidaire ? J’imagine qu’il y a aussi des données là dessus.
Salut Patrick, merci beaucoup pour ton commentaire et tes idées.
C’est effectivement indispensable. Nous développerons d’autres sujets plus tournés sur les bénéfices de l’écologie. Nous avons pu encore un peu plus mesurer par cet article que l’écologie est encore trop vue comme une contrainte, une suite ennuyante où l’on se prive de tout. Défi des prochains articles 😉
Je ne peux pas dire mieux! Quand est ce que les grosses entreprises vont se rendre compte qu’il faut développer/investir dans d’autres modes de production/alternatives. Tout les jours je me dis qu’il y a forcement de très grandes opportunités en termes d’emploi et que ça pourrait compenser au moins en partie les pertes dans les industries obsolètes
Bonjour Mathieu,
La tournure de cet article est originale, c’est un bon point d’accroche ! Merci 🙂 Une petite coquille demeure dans le paragraphe « le pire c’est qu’ils ont raison » sur l’avion : « il faut que d’ici 2030 on ait une empreinte… » et non « est ».
Salut Claire !
Trop cool que l’article t’est* plu 😉
*Je rigole, merci pour la faute.
Et merci pour ton commentaire et tes encouragements.
Mathieu
Oui, super article. que je découvre grâce à Greenpeace.. mais il reste encore beaucoup d’autres fautes d’orthographe… :-)….Peut-être le faire relire par un/une « pro » de la langue française ?
Salut Hélène, yes on va essayer de s’améliorer là-dessus et faire plus attention ! Promis…*
*Tu remarqueras que ce commentaire a été rédigé sans fote 😉
OUI ! Mais attention à l’élitisme
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/il-est-l-heure-de-construire-une-ecologie-de-la-france-d-en-bas-20210224?fbclid=IwAR00souEgb4IjesNI5LAlIS300F4kKiJAErs6vx8ATp3avW2zdxURzpxI8o
Bonjour Benard et merci pour ton commentaire !
Déjà les termes « lifestyle écolo-bobo » d’entrée d’article ça me pique les yeux. Comment fédérer en utilisant ce genre de clichés ? On aura besoin de tout le monde dans cette transition et oui il ne faudra délaisser personne. Je trouve l’article très centré sur l’emploi, l’ « emploi vert » notamment. On aurait pu y creuser aussi un peu plus le revenu universel ou encore la réduction du temps de travail. Pour pousser la réflexion sur le travail demain, j’avais lu cet article qui pourrait t’intéresser
Je découvre cet article avec quelque retard grâce à un partage Facebook et je vous remercie pour sa qualité et pour votre engagement. Je me permets toutefois de vous signaler à mon tour 3 fautes d’orthographe. J’ai pu constater que ce n’était pas vain puisque vous avez effectivement corrigées celles qui vous étaient indiquées.
Alors :
– « l’argument des écolos sur la destruction d’emplois » au pluriel puisqu’ils en détruisent plusieurs.
– « comme tous les sujets qui touchent ». C’est dans le bloc sur la viande et il manque « nt » à « touche ».
– et juste après « on a tous été habitués » sans « s ». Je sais que « on » est un con, qu’il est donc singulier, mais ici, il remplace « nous » qui sommes (heureusement) pluriels. Surtout si nous le sommes « tous ».
Salut Alain, merci beaucoup ça fait plaisir !
Et merci pour les fautes… désolé, on va s’améliorer là-dessus 😉
L’art d’apprendre aux autres à être heureux sans rien posséder, pdt que moi, Arthus BERTRAND je vis seul dans mon île au large de presqu’ile de Giens que je rejoins à bord de mon hélico … ah ah trop fort, j’admire leur intelligence et la bêtise des suiveurs !!!
en plus cet article est jolie propagande communiste et anti libérale, « Amazon c’est mal, la viande c’est mal, l’avion c’est mal…. et la Chine communiste le plus gros pollueur de la planète et anti démocratique c’est …. ? Ecolo : vert à l’ext. et rouge pastèque à l’ intérieur
Bonjour et merci pour ton commentaire.
Je ne suis pas certain que pointer du doigt les autres fasse avancer le débat. Pas sur qu’attendre que la Chine montre l’exemple soit la solution non plus
La viande, l’avion et Amazon comme tels posent problèmes. La trajectoire qu’ils empruntent n’est pas viable. Nous ne pouvons continuer de consommer autant. Ce n’est malheureusement pas un fantasme. C’est une réalité scientifique (je t’invite à regarder les études ou à en chercher d’autres pour creuser ces 3 sujets, ton discours évoluera).
Merci d’avoir pris le temps de commenter,
Belle soirée.
Mathieu
Et la diminution de population ?
Vrai sujet écolo !
Les écolos sont chiants parce que la mode de l’ecolo Bashing a changé. Avant on disait que les écolos étaient des rigolos.
Dumont and co avec son verre d’eau.
Salut François, effectivement ça a changé. Mais les chiffres sont malheureusement là pour rappeler que l’écologie n’est plus une option, du moins, ne devrait plus l’être…
Article édifiant, documenté et…. dramatiquement exact.
Mais sa longueur le rend contre productif…. personne ne le lira jusqu’au bout, hélas.
Il démontre le titre. C’est dommage !
L’écologie, pour réussir, doit emporter, enthousiasmer, fédérer.
Salut Marie, j’avoue que je voulais faire plus court mais je n’y suis pas arrivé. Des propos sans chiffres ça n’a pas de sens, des chiffres sans explications non plus. Du coup je te l’accorde, c’est un peu long… Mais au vu des retours qu’on a eu dessus et des statistiques, beaucoup en sont quand même venus à bout !
Nous travaillons vraiment à ce que nos contenus ne soient pas « chiants », donc merci pour ton commentaire sincère. On va continuer à travaille là dessus
Il y a une solution peut être : c’est de ne pas tout donner à lire d’un seul coup. Chacun dose alors selon sa capacité. Une info par jour maxi ? Reste que c’est bien fait. Bon courage.
Bonjour Daniel, merci pour votre conseil
C’est effectivement prévu. Nous ressortirons l’article en citant des passages et des chiffres afin de présenter l’information autrement !
Belle journée à vous, merci du soutien
Bravo!
Merci du soutien Nat
Excellent les gars 😉 vous avez donné un bon petit rythme et de super idée pour un débat de Surface. .. j’aime le principe de la thèse, antithèse ..
Hello,
hehe, merci beaucoup ça fait plaisir !
On a cherché une approche et une structure originale. On a essayé de raccourcir au max, on donnera suite à cet article, toujours en essayant d’aborder les choses différemment 😉
Mais non tout le monde ne lit pas que le titre et ne regarde pas que les images! Un texte intéressant on le lit jusqu’au bout, il n’y a que ceux (les nombreux) qui nous trouvent déjà chiants qui ne liront pas., la co…rie ça ne s’efface pas en un jour…
Félicitations pour votre article : j’y adhère même si je ne suis pas écolo mais prône une transition juste (sociale et écologique) et une économie soutenable. En revanche Y Arthus Bertrand n’est pas du tout un écolo ! Prendre des photos par hélico et planter des arbres après : ce n’est pas vraiment ce que j’appelle de l’écologie… Au mieux de la compensation. Tout comme Hulot et son shampooing Ushuaia… Rien de très écologique dans ces personnages en dehors de leur image !
Bonjour Gillio et merci pour ton commentaire ! D’autant plus ravi alors, c’était le but !
J’ai mis YAB volontairement car il est décrié, il porte pourtant un discours écolo (du moins maintenant). Je pense qu’il a pollué beaucoup plus que toi et moi, mais combien de personnes a t’il sensibilisé à la protection de l’environnement à travers ses images ? Combien de personnes a t’il rapproché du vivant et créé l’émerveillement dont nous manquons aujourd’hui terriblement ? Je comprends que ces contradictions gênent, personnellement j’ai tendance à les relativiser. Prenons pour exemple le dernier documentaire de YAB « Legacy » (que je conseille si tu ne l’as pas vu) qui a été diffusé sur M6 et a été regardé par des millions de personnes. Il apporte des images splendides et inquiétantes. Des chiffres. Des faits. Il met une claque et pousse à agir. S’il permet de sensibiliser quelques milliers de personnes, combien d’allers-retours en avion ça vaut ? 😉
Je ne suis pas d’accord. Il y a des gens qui se sentent concernés et qui prennent la peine de lire un article, même long, jusqu’au bout. Du reste cet article est long parce qu’il est intéressant et qu’il étaye parfaitement ses affirmations.
Quant à votre conclusion, je la trouve étrange et je ne la comprends pas.
Pour devenir écologiste, il faut prendre conscience de constats désastreux et accepter de lutter en permanence contre des vents contraires hyper puissants.
Ce n’est donc pas très « sexy » et cela demande un minimum de réflexion et d’intelligence (minimum requis pour lire un article « long » jusqu’au bout).
Attention de ne pas attribuer son propre ressenti à tout le monde… Tout le monde ne trouvera pas l’article trop long à lire (peut-être celles et ceux qui déplorent une information « fast-food », trop courte, pas assez argumentée…).
Parallèlement, il y a des articles courts ET intéressants, mais qui peuvent faire décrocher parce qu’également chiants à lire. D’autres, encore plus longs que celui-ci se lisent comme on boirait un sirop à la paille. (mais parfois n’apprenent pas grand chose).
Moi je trouve cet article bien équilibré : ni trop court ni trop long ; avec une accroche originale ; avec des chiffres et des sources. Et même la chute est bien, elle termine sur des questions auxquelles on peut choisir de répondre. Ou pas.
Bonjour
Et bien si j’ai lu jusqu’au bout…
Ce que vous dites est justement un des exemples que la plus pars des gens sont devenus « faignants » et cherchent la simplicité qu’ils croient être de ne pas s’intéresser aux fonds des problèmes. Faire l’autruche !!
Merci pour l’article, j’ai aimé la façon de présenter les grands sujets se l’écologisme bien documenté. Une chiante !
Bonjour Lili, merci beaucoup pour ton commentaire et merci d’être allé jusqu’au bout
Nous cherchons à rendre accessible nos contenus au plus grand nombre. Nous travaillerons sur différents formats : plus courts, plus visuels, plus fun. Il en faut pour tous les goûts haha
Content que celui-ci t’ai plus !
Belle soirée,
Mathieu
J’ai lu l’article jusqu’au bout (et c’est rare sur FB !) et il m’a apporté beaucoup de connaissances.
Hey salut Bert,
Quel plaisir de lire ça !
Merci d’avoir lu jusqu’au bout et content que l’article t’aie plu et apporté des choses 😉
A très vite,
Mathieu
Bonjour. Il faut arrêter de critiquer sans cesse la longueur des articles prendre le temps oui prendre le temps de s’arrêter quelques minutes pour lire un article intéressant, bien écrit, pour s’informer, pour regarder la réalité de notre vie en face, ne va pas ruiner la santé.
Quelques minutes à lire cet article contre quelques minutes passées à errer sur internet. Allez ce n’est pas si grave.
Nous voyons le bon chemin… pour l’humanité…
tout à fait d’accord avec cet article très bien argumenté
Merci beaucoup Géry ! Content que ça te plaise 😉
Attention, il ne faut pas confondre les écolos, qui ont plein de bonnes idée et qui son très visionnaires, et le parti Ecolo, qui n’applique aucune de ces bonnes idées parce qu’il n’est pas visionnaire…
Salut Etienne, merci pour ton commentaire ! Effectivement, on peut être écolo sans être rattaché aux partis politiques écolos qu’on connaît… et heureusement ! Les bonnes idées et les discours sensés sont partout et de plus en plus nombreux. Les portes paroles de l’écologie ne sont plus les mêmes aujourd’hui, les réseaux sociaux et internet y sont pour beaucoup. On a une multitude d’approches, des discours, d’univers. C’est génial ! Je pense que le message commence à passer. Les réticences sont encore bien nombreuses (j’ai pu le mesurer avec cet article haha), mais les évidences sont là. D’où ma question : être écolo est-ce encore une option ?
Etienne,
Attention aux jugements et critiques sommaires, et globalisantes du type « politiques tous pourri.es ». As-tu eu l’occasion de t’informer précisément sur les programmes et activités des Partis écolos, de les rencontrer, de participer à leurs initiatives, de t’impliquer ? Faut le faire. Moi, après expérience, je suis convaincu que les changements radicaux que nous partageons, n’arriveront qu’avec un triple engagement : nos changements de comportements individuels + nos actions collectives de résistance et de création d’alternatives + le changement de nos « dirigeants » et des systèmes « démocratiques » ( par pression ou en s’y collant pour les remplacer). Par ex je me réjoui des – utiles – résultats des listes écolos aux élections européennes et municipales (et à venir aux régionales ?), et j’y ai participé à ma mesure… aussi pour me sentir le droit de dénoncer et de critiquer. Vive la diversité et la synergie des engagements !
merci bel article ! ils sont chiants et ont raison … chiants parceque on attendrait qu’ils fassent bouger les actions politiques , mais sur ça ils sont plus ou moins impuissants apparement … alors on joue sur la responsabilité individuelle necessaire aussi .
ils nous mettent en lumière tant de dysfonctionnements tolérés par les politiques . Apres , ils gagneraient aussi à donner plus de solutions, cf le journaisme de solutions . comment sensibiliser les agriculteurs d ‘elevages intensifs sans les braquer? , peut etre trouver entre autre pour les agriculteurs de nouveaux debouchés par exemple .
Je suis effarée de la complicité malsaine des vétérinaires qui cautionnent et s’occupent des élévages intensifs … l’ animal est chosifié , il y a des crimes contre l’ humanité il devrait y avoir une législation appliquée de crimes contre les animaux . i have a dream …
vive les lentilles et les pois chiches ! cap ou pas cap de devenir végétarien ? chiche ! avec les pois chiches 🙂
Bonjour Isabelle, merci pour ton commentaire =)
Je suis plutôt d’avis que le changement commence par le bas. Si on attend après les politiques, il va s’en passer des années. On l’a bien vu ces derniers mois…
Je te rejoins sur les solutions. Pointer du doigt mais en apportant des alternatives et des solutions concrètes pour agir. C’est important aussi pour ne pas percevoir l’écologie seulement comme une menace ou une contrainte.
Heureusement que l’écologie est portée aussi par des candidats, la politique par la preuve n’est possible que par la prise du pouvoir. Regardez ce que font les nouveaux élu.e.s écolos, l’écologie avance réellement. Parce que nous devons tous avoir à l’idée qu’il y a urgence, la planète et ses habitants, la biodiversité ne peuvent plus attendre, les menaces sont là et bien réelles, chiant ou « fun », tous les moyens sont bons pour la prise de conscience et les changements réels politiques pour le plus grand nombre. La prise du pouvoir est indispensable à ces changements. La difficulté est peut être le défaut de confiance et le manque de crédibilité des écolos. À nous de faire changer cette représentation. Démontrons autre chose que des aspects contraignants ou négatifs, démontrons les bénéfices de l’ecologie. Les diagnostics sont largement compris et partagés.
Salut Chris, bien sur et c’est même primordial. Mais on voit bien que le gouvernement actuel (et les anciens) sont bien loin de faire de l’écologie leur priorité. Pire ils tentent même de la décrédibiliser ou maquiller leurs discours en vert mais dans les faits on est bien loin du compte…
On l’a vu dernièrement avec la convention citoyenne pour le climat et la loi climat !
Prendre le pouvoir pour enfin faire bouger les choses semble donc indispensable mais pour ça comme tu le dis il faut mettre plus en avant les bénéfices. Ce qu’on a y gagner plutôt que ce qu’on a à y perdre. Le fameux « nouveau récit ».
On bossera là-dessus pour nos prochains sujets 😉
Merci pour ton commentaire !
Bon, ce que je déteste en réalité dans ce type d’écologie, c’est déjà l’hypocrisie sous-jacente ; cette manière de focaliser toutes les responsabilités sur l’individu (notamment le citoyen lambda pas forcément riche) pour ne pas remettre en cause un paradigme global. Or, nous sommes tous conditionnés par ce paradigme ; en l’occurrence, l’économie basée sur les profits, avec son système de valeurs (qui repose sur la compétition, la prédation et l’esclavage), et ce depuis notre éducation. Nous sommes tous malléables et en réalité façonnés par notre environnement socio-économique, culturel et familial. La surproduction et la surconsommation / le gaspillage sont intrinsèques à ce système. Et donc, ce que fait ici l’article, c’est de la diversion, en faisant de la symbolique.
Naturellement, si on n’envisage pas de s’en prendre à la racine des problèmes, on sera éternellement condamné aux faux dilemmes (exemple : régresser anthropologiquement pour survivre / mourir).
https://mouvement-ebr.fr/le-terme-de-decroissance-na-pas-de-sens/
L’article évoque la disparition d’emplois comme un problème. Pourquoi ne pas aborder le sujet différemment ? L’emploi n’est un problème que pour le système socio-économique actuel. Qui a décrété que la vie d’un individu et de la société devait tourner autour de l’emploi ? C’est bien l’économie monétaire-marchande, et son système de valeurs, celui dont je parlais précédemment. 97% des métiers actuels sont soit inutiles (parce qu’ils ne servent objectivement qu’à entretenir l’économie actuelle), soit automatisables. Quel choix fait-on face à cela ? On continue de multiplier à l’infini des emplois-parasites et des « bullshit jobs » qui peuvent être faits par des machines, uniquement pour esclavagiser les humains, conserver le système monétaire-marchand et tous ses vices ? Ou on exploite l’automatisation pour la mettre au profit du progrès de la condition humaine, évoluer en tant que civilisation en sortant de l’argent et de l’esclavage (travailler pour survivre), pour mettre en place une économie basée sur les ressources ?
La plupart des reproches que l’article reprend et adresse à Amazon sont des conséquences de l’économie actuelle, et n’existeraient plus dans un monde sans argent.
S’agissant de la 5G, ce sont pour le coup surtout les entreprises qui en profitent, bien davantage que les particuliers. Par contre, au lieu de poser le débat de manière binaire comme c’est souvent le cas (interdiction totale / autorisation illimitée), il serait de mise de l’encadrer pour éviter les dérives anti-écologiques, d’autant qu’elle reste bénéfique typiquement pour la médecine.
Aussi, je relève que, sur l’aviation, l’article procède par fausse évidence en balayant d’un revers de main la technologie, expliquant « qu’elle ne nous sauvera pas » sans véritablement l’argumenter. Là encore, le biais cognitif classique commis par beaucoup d’écologistes consiste à désigner la technologie comme le problème, alors que le problème, c’est l’argent, qui, non seulement, conditionne la manière dont on fabrique et dont on utilise la technologie, mais provoque une rareté artificielle des ressources. En réalité, un monde basé sur la recherche du profit, qui encourage à polluer, surproduire et fabriquer de l’obsolescence, ne peut être qu’un frein aux innovations de rupture qui permettent de sortir de la Préhistoire énergétique et qui sont basées sur l’optimisation et la rationalité. Ses lois (concurrence, brevets intellectuels) sont faites de telle sorte qu’elles tirent vers le bas aussi bien le rapport à l’environnement en général que la condition humaine, et ne peuvent donc favoriser ni l’écologie ni l’humain. Tout le reste, c’est de la littérature.
Enfin, s’il faut évidemment ne pas compter que sur la technologie et si elle ne doit pas servir de prétexte pour le paradigme en place (pour se perpétuer tel qu’il est), cette manière très partiale et extrémiste d’écarter par avance toute solution technologique, -sans tenir compte du fait que, grâce à elle, quoi qu’on en dise, la pollution diminue dans un certain nombre de domaines-, n’est pas du tout honnête. Nier que l’hydrogène, le photovoltaïque ou l’électricité pollue moins que le pétrole ou le charbon, ne l’est pas davantage.
https://mouvement-ebr.fr/le-capitalisme-modere-nexiste-pas/
En l’occurrence, l’aviation pollue moins aujourd’hui que dans les années 1980, et l’accroissement de la pollution ici ne vient que de la croissance du trafic aérien. Et pourtant, l’auteur de l’article admet lui-même que l’aviation ne représente qu’une infime partie de toutes les émissions de CO2 émises.
Donc lorsque l’on creuse le sujet, on en revient toujours à une problématique liée à l’organisation sociale ou économique, et non pas la technologie en elle-même. Contrairement à ce fatalisme ambiant véhiculé par certains écologistes, il n’est pas impossible d’arriver aux 100% d’énergies propres :
https://mouvement-ebr.fr/100-pourcent-denergies-renouvelables/
Rappelons-nous que l’esprit positif trouve des solutions, là où l’esprit négatif ne voit que des problèmes. Je vous invite à vous renseigner sur les concepts de Jacques Fresco et du Venus Project, mais plus encore, le Mouvement pour une Economie Basée sur les Ressources qui s’en inspire.
Merci Jonathan.
Ton intervention vient enrichir le débat d’une manière éclairantes et indispensable.
J’avais en effet beaucoup de mal, en première lecture avec ce sempiternel « ils ont raison ».
>il n’est pas impossible d’arriver aux 100% d’énergies propres
Il n’y a PAS d’énergie 100% propres. C’est un mythe.
Chaque énergie a ses avantages/inconvénients.
Si on s’attache à l’aspect bas carbone, le GIEC a fait les calculs pour nous:
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mission_de_gaz_%C3%A0_effet_de_serre_par_source_d%27%C3%A9nergie_%C3%A9lectrique
Oui, enfin, ces études sont basées sur une situation à un moment donné. Ce qui est d’ailleurs mis en évidence dans votre lien :
« Pour chaque technologie, les progrès en matière d’efficacité, et donc des réductions de CO2e depuis le moment de la publication en 2014 n’ont pas été inclus. Par exemple, le cycle de vie total des émissions provenant de l’énergie éolienne peut être atténué depuis la publication. De même, en raison de la période de temps sur laquelle les études ont été menées, les émissions des réacteurs nucléaires de seconde génération sont étudiées alors que des réacteurs de troisième génération sont actuellement en construction en Europe, aux États-unis et en Chine. «
Bonjour Jonathan ! Déjà, merci pour ton attention et ton commentaire. Ça fait sincèrement plaisir et ça élève le débat
Quoi qu’il arrive un changement global de nos sociétés est indispensable. Mais la premier pas n’est il pas celui de la sobriété ? C’est à la portée de tous, consommer moins et différemment peut se faire dès aujourd’hui, même avec ce système économique. Ça ne bouleversera pas tout je te l’accorde, mais c’est une première façon de stopper cette machine infernale qu’impose la croissance.
Et le changement entraîne le changement. La décroissance est peut être une première étape, « facilement » atteignable ?
Je trouve tes liens intéressants, notamment celui qui évoque l’économie basée sur les ressources. Dommage que cela ne soit pas documenté… J’aurai adoré en savoir plus sur les « 97% des métiers actuels qui deviendraient inutiles où pourraient être automatisés » ou sur les « nouvelles villes » et leur organisation
La décroissance implique également une économie basée en partie sur les ressources. Le partage de biens, de services, de logements, de transport (certes, de manière moins poussée que « EBR »)
Pour ce qui de la technologie, je la balaye volontairement rapidement car on se cache trop souvent derrière. La technologie permettant un progrès aura bien sur sa place demain. Mais l’innovation technologique n’est pas forcément utile et même avec les meilleures des technologies, la sobriété semble indispensable.
Si on invente demain un « avion écolo » (ça me pique d’écrire ça…) il n’en demeure pas moins important de ralentir dès maintenant drastiquement nos déplacements aériens. Cela vaut aussi pour l’automobile, où la voiture électrique est prônée comme LA solution miracle. Mais ces machines, bien que moins émettrices à leur utilisation posent d’énormes soucis écologiques lors de leur fabrication et lors de leur fin de vie. Donc avant de courir après la technologie, remettons d’abord en cause notre usage de ces dernières et nos besoins indispensables…
Commentaire très riche et qui met un focus sur le système global et pas uniquement les comportements individuels. La course au profit et les règles de concurrence actuelles sont responsables de nombreuses dérives.
Comparer certaines données avec des valeurs moyennes n’ont pas toujours de sens quand on connait les écarts énormes de consommation et de gaspillage entre les plus riches et les plus pauvres, même dans un pays comme la France. Ne pas faire de différence rend responsable tout citoyen alors que certains ont plus d’impact que d’autres sur toutes ces dérives et ces excès.
Mais l’article est bien conçu…
DÉMODONS L’AVOIR…. On continue ….
En Vert et contre Tout…
Avons écouté ENTIEREMENT la conférence de presse de Jean Le Cam , 4eme du Vendée Globe nous a fait un bien immense …
Et les gamins à la fin … qui lui rendent hommage ..un régal plein d’espoir …..
Des personnages authentiques ,courageux et simples comme lui …des vieux, des jeunes, il y en a partout et dans tous les domaines …
Courage notre vieux rafiot a des avaries …les marins sont bons ..et ils cherchent les meilleurs capitaines, barreurs, vigies, moussaillons…pour reprendre le bon cap ,il y a des phares pour y arriver ..
Hardis les gars….
C’est une plaisanterie ? La conclusion « c’est parce qu’ils ont raison » en dit long sur le biais unilatéral de l’article.. Grotesque.
Et au fait vous oubliez volontairement leurs accointances avec les fachos islamistes ? En fait la raison pour laquelle ils sont non seulement chiants mais même imbuvables c’est le fait que la plupart des soit disant « écolos » sont en fait d’extrême gauche. Ce qui est le vrai problème. Il aurait été courageux de s’attaquer à ça.
Sinon, quand vous aurez fini de régurgiter, vous ferez signe ?
Déjà, démarrer et résumer son « argumentation » avec des attaques ad personam et des accusations gratuites, approximatives et globales, ce n’est pas très glorieux, et cela en dit beaucoup plus sur vous que sur la personne à qui vous vous adressez.
Pour en revenir au fond, soyons sérieux deux minutes : vous parlez bien de « fachos islamistes » que vous associez à « l’extrême-gauche ». On est ici dans la confusion des genres la plus totale. Je vous ferais remarquer que l’islamisme est une idéologie de l’extrême-droite arabe, profondément réactionnaire, qui veut rétablir ou conserver la théocratie avec toutes ses horreurs (phallocratie, persécution des minorités ethniques, criminalisation de l’avortement, criminalisation de l’homosexualité, peine de mort, le tout en plus des inégalités sociales). Où est le rapport avec le communisme ? Là il y a déjà un problème. Le communisme repose sur une philosophie athée, qui se réclame des valeurs humanistes (d’émancipation et d’égalité), donc parler « d’accointances » entre les deux courants politiques les plus antagonistes ne peut être le fruit que de l’ignorance ou du cynisme.
En revanche, il y a bien des accointances entre l’extrême-droite européenne et l’islamisme, puisque des deux côtés, on partage le même goût pour la théocratie (seule la religion change) et les « valeurs » moisies qui l’accompagnent. Et les extrême-droites européenne et africaine sont complémentaires, puisqu’elles se donnent mutuellement raison indirectement dans leurs thèses haineuses vis-à-vis de l’autre.
Parler des « écologistes » comme si l’écologie était un courant homogène et monolithique, n’a pas plus de sens. Aussi, le jour où vous voyez ou entendez parler d’un écologiste qui soutiendrait les thèses de l’islam politique, vous me le présentez, parce que pour l’instant, je n’en ai vu aucun.
Donc avant de déblatérer des énormités (que même un élève de secondaire ne fait pas) et des insultes, vous feriez mieux de vous renseigner sur la définition des termes que vous employez et dont vous abusez en permanence. Le confusionnisme, cela va cinq minutes. Comble de l’ironie, vos sophismes, vos raccourcis et votre sémantique sont exactement celles dont l’extrême-droite contemporaine nous abreuve en permanence. À croire que quand on voit la paille dans l’œil du voisin, on ne voit pas la poutre qui est dans le sien.
Je note au passage que vous n’avez rien contre-argumenté sur l’article. Votre commentaire m’a tout l’air de celui de quelqu’un qui s’est arrêté au titre pour ensuite déverser sa haine et ses préjugés. Pourtant, ici, des arguments, il y en a, et chaque argument est étayé par des chiffres. Votre comportement est typique du troll qui n’est pas intéressé par la réflexion et le souci de la vérité, et qui fait de la régurgitation par le prisme de sa propre idéologie (ce qui est assez paradoxal pour quelqu’un qui traite les autres d’extrémistes).
D’ailleurs, voir la main de l’extrême-gauche partout est sans doute une manière pour les conservateurs de fuir les arguments à moindre frais, derrière des faux alibis et des procès d’intention, de se rassurer comme ils peuvent et de se complaire dans le déni de réalité, en prêtant des velléités idéologiques aux scientifiques (ou aux politiques qui relaient la science). Or, l’écologie est d’abord une science, même si les solutions proposées varient.
Ne vous en déplaise, ce ne sont pas les écologistes qui ont décidé que l’écologie était incompatible avec le modèle économique capitaliste (auquel vous semblez vous accrocher désespérément), ce sont les faits. Je vois déjà bien deux raisons scientifiques pour lesquelles le capitalisme ne peut pas être écologique :
1) Il prêche la croissance économique infinie dans un monde où les ressources sont limitées
2) Il est basé sur la compétition, la prédation et l’esclavage
3) L’espèce humaine ne survit pas sans son écosystème (autres espèces animales, végétation, ruisseaux, climat respirable)
À partir de là, il y a plusieurs alternatives possibles à élaborer. Et ces alternatives ne doivent en tout cas pas mettre en péril la subsistance de l’espèce humaine. Autant vous dire que le capitalisme ne peut pas en être une. Quand vous vous retrouvez tout seul sur une île déserte ou que vous évoluez dans un monde inhabitable, vous pouvez avoir tout l’argent que vous souhaitez, cela ne garantira pas votre prospérité. S’il n’y a pas de symbiose entre les espèces et leur environnement, il n’y a juste pas d’avenir. C’est du « Perdant / Perdant ».
Arrive donc un certain moment où les dogmes ne résistent pas aux faits. Vous parliez de courage. Le courage commande de savoir quitter ses croyances lorsqu’elles mènent aux désastres, et le capitalisme est bien une religion. Le capitalisme n’est le système dominant que depuis quelques siècles, alors que l’humanité existe depuis des milliers d’années. Les choses ne sont pas figées et heureusement. De surcroît, à l’heure où l’humanité dispose des outils et connaissances pour sortir de la rareté créée par l’argent, il n’y a pas lieu de perpétuer ce système économique.
Ce n’est pas une question d’avoir raison, c’est une question de liberté. Imposer un mode de vie, juger, être moralisateur, jouer sur les émotions pour persuader, ce sont ces pratiques qui rendent les écolos chiants.
Salut Clement, merci pour ton commentaire Ils n’imposent pas un mode de vie, c’est un mode de vie qui s’impose. On ne peut pas continuer à vivre comme si de rien n’était… Le constat et les chiffres scientifiques sont là pour montrer que la trajectoire que nous prenons n’est pas la bonne. Il faut, qu’on le veuille ou non, changer les choses.
Par cet article, je voulais montrer que certes le discours écolo peut être perçu comme « chiant » mais qu’il est loin d’être déconnecté de la réalité.
Mais je comprends que le discours peut parfois ne pas passer. Moi même en écrivant cet article, je savais que ça allait irriter des personnes. Quand on parle de consommation de viandes, d’avion ou de 5G, c’est évident que ça ne plaira pas à tout le monde. Mais les chiffres sont tellement inquiétants que c’est dur de ne pas avoir de discours « alarmiste », « pessimiste » voir « moralisateur ». Ça fait plus de 30 ans que les scientifiques tirent la sonnette d’alarme. 30 ans après, nous en sommes au même point…
Je te remercie en tout cas d’avoir pris le temps de lire l’article et de le commenter. On essaiera de poursuivre la réflexion de cet article, de manière la plus bienveillante possible.
Mathieu
Génial cet article ! Merci et bravo !
Une partie de vos arguments sont vrais, mais je ne suis pas du tout d’accord pour le BIO. Le bio c’est surtout du marketing, aucune garantie sur sa plus value environnementale ou pour la santé car malheureusement son cahier des charges n’est PAS basé sur la science mais sur un dogmatisme obscurantiste anti-chimie. Ce label bio empêche justement l’émergence d’une agriculture visant a optimiser la santé des consommateurs et réduire l’impact environnemental qui aurait pu compter la chimie ou la biotechnologie parmi ses alliés . Le BIO n’est pas la solution, le BIO fait partie du problème.
Sceptique? : lisez ceci :
https://news.harvard.edu/gazette/story/2021/02/author-robert-paarlberg-argues-against-buying-organic/
Bonjour Dione et merci pour ton commentaire. Merci pour le lien ! C’est un sujet que nous creuserons peut être dans un prochain article car il y a effectivement des choses à dire. Le bio, local et de saison est tout de même un moyen de s’assurer encore un peu plus de la qualité du produit.
Belle journée à toi !
Bonjour, ça m’a fait tiquer aussi : est-ce que vous avez des sources sur le fait que le bio favorise les petites exploitations et le non travail du sol? Sur ce dernier, il me semble que justement il est nécessaire de plus le travailler en bio qu’en conventionnel sur les cultures de céréales.
Mais sur le principe, oui, il faut plus écouter (et challenger) les écolos.
Bonjour Jérémie et merci pour ton commentaire. C’est dans cette étude
Voici le passage :
« la taille des exploitations bio est généralement plus réduite que celle des exploitations conventionnelles. Les exploitations viticoles biologiques utilisent en moyenne 20 % de surfaces en moins, et la surface moyenne d’une exploitation maraîchère bio est de 10 hectares contre 30 hectares en conventionnel ; un élevage de vaches laitières bio comprend en moyenne 52 vaches contre près de 60 en conventionnel. »
Pour le travail du sol, il y a pas mal d’infos sur ce doc 😉
Exactement, c’est hyper intéressant tous les retours (constructifs) qu’il y a eu ! En parlant de challenge, tout ça va nous permettre de creuser certains points et de s’améliorer pour les prochains articles.
Je pense qu’il y a une vraie envie de faire bouger les choses et « faire mieux ». C’est encourageant
Bonsoir, je partage votre avis à propos du « Bio ». Il fait « hélas » parti du marketing désormais et ça me dérange de plus en plus car ça lui enlève une certaine crédibilité. J’ai beaucoup aimé l’article dans sa grande largeur mais… il y a à débattre sur bien des sujets malgré tout. Et je me sens pourtant proche de la nature et y mets du cœur pour la respecter un Max. Mais… j’ai quand même le sentiment que tout mouvement poussé à l’extrême fait douter, du fait d’un genre de « jusqu’au-boutisme ». Quand on voit la violence que cela engendre parfois (boucheries vandalisées… d’autres exemples ne me reviennent pas sur l’instant), toutes ces violences donnent du grain à moudre aux « anti-écolos » et je trouve ça bien regrettable. Comme tout ce qui se trouve exacerbé « trop d’écolo tue l’écolo » Ceci reste un avis…
Salut Marie et merci pour ton commentaire. Il faut je pense aussi éviter les extrêmes, c’est là où le dialogue n’est plus possible et les limites se dressent. On sent que certains sujets sont vraiment sensibles : la viande, l’avion, Amazon, la fast fashion… Mais il est tellement important d’ouvrir le débat et la réflexion pour que chacun passe à l’action.
On sent tout de même une réelle envie collective de s’investir et de faire mieux. C’est motivant pour la suite. Faut rien lâcher !
Oui assez d’accord avec les points de l’article, sauf pour le bio qui n’a pas que des avantages: le bio utilise ses propres pesticides et pour la meme production emet plus de gaz à effet de serre et plus d’espace au sol.
Une agriculture non bio mais raisonnée et moins intensive est une voie possible, à coté de l’agroécologie et d’une partie de bio, mais minoritaire
Bonjour Frederic et merci pour ton commentaire !
C’est un sujet que nous creuserons peut être dans un prochain article car il y a effectivement des choses à dire. Le bio, local et de saison est tout de même un moyen de s’assurer encore un peu plus de la qualité du produit.
Belle journée à toi !
Pour Guy… je reprends quelques commentaires lus plus haut:
« Attention, il ne faut pas confondre les écolos, qui ont plein de bonnes idée et qui sont très visionnaires, et le parti Ecolo, qui n’applique aucune de ces bonnes idées parce qu’il n’est pas visionnaire… »
« Effectivement, on peut être écolo sans être rattaché aux partis politiques écolos qu’on connaît… et heureusement ! »
Top article, merci! La prochaine fois, peut-être y a rajouter une ligne sur les alternatives ou les initiatives qui répondent Aux problèmes cités? pour respecter dans un esprit de journalisme constructif
Hello, merci pour ton commentaire ! Bien sur c’est prévu, j’y pense déjà… A suivre ✌️
Il y a quand même de belles incohérences et la plus grosse que j’ai noté est:
« Il faut savoir aujourd’hui que la mode et l’industrie textile sont responsables de 2% des émissions de gaz à effets de serre mondiaux (plus que le transport maritime et aérien réunis) » »
« Le secteur aérien serait responsable de 5% des émissions mondiales de CO2 »
Les écolos sont peut être chiants mais surtout nul en science.
Bonjour et merci pour votre commentaire.
Il est dit dans l’article que le taux des émissions utilisé couramment par le secteur aérien est de 2% des émissions de CO2.
L’affirmation dans l’article est basée sur 2 études : étude de The International Energy Agency et de ellenmacarthurfoundation
Sur cette dernière, voici le passage concerné (je vous fait grâce du rapport de 40 pages 😉 ) :
« The industry’s immense footprint extends
beyond the use of raw materials. In 2015,
greenhouse gas (GHG) emissions from textiles
production totalled 1.2 billion tonnes of CO2
equivalent, more than those of all international
flights and maritime shipping combined. »
Dans ce cas c’est le passage sur Zara qui fait erreur. Bonne nouvelle pour les fans de shopping.
Acheter des vêtements n’est pas un problème en soit. Nous en avons tous besoin.
Il suffit simplement d’en acheter moins et de meilleure qualité
Il y a plein de superbes marques qui essaient de produire mieux et limiter leur impact : https://www.clear-fashion.com/
L’écologie ne consiste pas à ne plus se faire plaisir, c’est se faire plaisir autrement…
Belle soirée à vous !
Bonjour
Très bel article
Je suis dans le milieu rural et je connais très ce milieu
Oui l agriculture a commis beaucoup d erreurs par le passé sans doute poussée par certains lobbys que je ne nommerai pas
Oui il y a encore beaucoup de travail pour améliorer
Mais le sujet sur lequel je ne suis absolument pas d accord c est le BIO
Laissez moi rire vous pensez manger sain en achetant bio et bien vous vous trompez
Les pesticides sont interdits en bio
Par contre la bouillie bordelaise est un produit autorisé en bio sur légumes. Fruits. Vignes etc
Je répète je suis dans ce milieu
Exemple un viticulteur bio sur plus de 20 ha à effectuer plus de 20 traitements à la bouillie bordelaise sur ses vignes
Pourquoi. Tout simplement parce que si il pleut il faut recommencer pour protéger la plante
Ce que peu de gens savent c est que ce produit censé être naturel n est autre que du CUIVRE
Produit réputé cancérigène
Cuivre qui fait parti des métaux lourds
Bien plus polluant pour les sols et nappes phréatiques que la plupart des produits utilisés en agriculture traditionnelle
En élevage BIO depuis 2019 il ont l autorisation d effectuer un traitement antibiotique si les animaux sont malades et le justifie Après analyses
Je connais personnellement un éleveur de volaille traditionnelle qui lui n utilise des antibiotiques que sur 5% de ses lots et je peux vous assurer qu’il se considère autant BIO que tous ces gens qui eux ont l agrément
Désolé d avoir été aussi long mais il fallait que je le dise
Et n hésitez surtout pas à vérifier mes dires
Bonjour Jean,
J’ai eu beaucoup de retours sur le bio. Il y a c’est vrai des limites au label bio et des abus. De ce fait, je l’aborderai dans un nouvel article de manière plus complète 😉
Merci d’avoir pris le temps de lire l’article dans son ensemble et de le commenter 😉
Belle soirée !
C’est vrai qu’ils ont raison. Et qu’il sont chiants. Ton idée est brillante d’attirer avec un titre pareil pour amener vers une juste démonstration qui doit permettre de toucher ceux qui s’arrête souvent à rejeter les écolos car ils sont rabat-joie.
Mais la mauvaise nouvelle c’est qu’ils sont trop largement perçus comme chiants. Donc le discours ne touche pas la majorité de la population, ceux qui ont une immense empreinte.
Il faut réussir à quitter la culpabilisation et les meilleures solutions qui ne plaisent pas si on veut embarquer la majorité. Quitter les certitudes légitimes, et chercher d’autres solutions que celles qui seraient les plus logiques et efficaces. La vitesse à laquelle la décroissance est acceptée est trop lente. Alors il faut aussi travailler à ce que la consommation soit plus vertueuse. Contrer les desavantâges d’une machine avec une immense inertie. Je sais ça va à l’encontre de la pensée écologique la plus militante. Mais le système est celui qu’il est et les « il faut », « les autres ont tort » sont contre-productifs s’ils braquent plus qu’ils ne mobilisent.
La question c’est : comment utiliser le mode de pensée de la société de consommation, et ses ressorts pour rapidement l’influencer et avoir un impact positif ?
Je n’ai pas encore la réponse mais je suis sûr que c’est le chemin.
Salut Cédric et merci pour ton commentaire !
Tu as raison. Je le sais aussi et j’en suis persuadé que l’écologie c’est chiant, surtout pour les non ecolos.
Je voulais par cet article montrer que oui leurs discours et leurs préconisations sont « chiantes » mais justifiées (par les études scientifiques).
D’après les retours que j’ai eu, ça a en partie fonctionné.
Bien sur l’article a fait plaisir (et rire) les écolos déjà convertis. Mais ce n’était pas la cible première.
J’ai aussi eu des retours de personnes non écolo qui ont apprécié l’approche et mieux compris pourquoi il fallait changer certaines choses (l’avion, la fast fashion, la viande…). Cela a aussi ouvert des débats. Une professeur de lycée va exposer l’article dans son établissement haha ! C’est super et motivant.
Je t’avoue que je ne m’attendais pas à un tel engouement pour cet article (+10 000 lecteurs en 2 jours, c’est à peine mon trafic mensuel normalement)
Cela me conforte dans l’idée qu’il faut des nouvelles approches (mais sans perdre de vue comme tu dis le côté bienveillant et éviter les « c’est ta faute », « t’es irresponsable », « on va crever à cause de toi ». Mais cela n’en demeure pas moins difficile. J’ai eu des retours aussi très négatifs et j’ai pu mesurer l’ampleur du travail à accomplir. Entre les pro avions, les pro nucléaire, les pro fast fashion, les pro pesticides et OGM, il y a du boulot
Bref, il y a forcément des moyens d’intéresser les plus réticents. On lâche rien !
Merci pour ton soutien et pour ce que tu fais.
Mathieu
Super merci pour cet article
As-t il était traduit en anglais et si oui, pourrais je vous demander le lien? Je vis à Londres et j aurais aimé pouvoir le partager avec mon entourage
Merci encore!
Bonjour Caroline et merci pour ton commentaire Super, ça fait plaisir. Malheureusement l’article n’est qu’en français, nous n’avons pas de version anglaise du blog…
Il manque le papier : un désastre écologique partout sur la planète mais personne n’ose en parler. 1/4 des livres papier produits sont jetés sans avoir été vendus. Pour un kilo de papier produit il faut 1,5kg de pétrole. L’industrie tue les arbres la biodiversité et les sols. Elle pollue l’air et les cours d’eau ou la mer. Elle engendre des incendie partout sur la planète : Portugal, Australie, Californie, Russie etc. Alors même qu’il est très facile de s’en passer : http://www.zeropapier.fr !
Bonjour Ghislain ! Intéressant merci pour ton commentaire. Il serait super d’avoir des données chiffrées sur le gain écologique réel !
Exemple pour la liseuse électronique : cela ne nécessitera pas de papier mais cela a d’autres impacts (production, batterie, serveurs, consommation, fin de cycle de vie, etc)
On peut aussi se poser la question du recyclage ? Taux de recyclage du papier ? Ses limites ? etc…
Mais tu pointes un sujet intéressant, merci. On se le note 😉
Le côté » ils veulent » me derange vraiment comme si les écolos étaient des tyrans….. je ne me reconnais pas dans ce verbe.Je ne VEUX pas,je souhaite,je souleve,je,propose,je questionne ensuite chacun est libre de faire ce qu’il souhaite en conscience.Le probleme que nous avons est que les citoyens manquent d’informations claires et nettes ,à moins d’aller la chercher soi-même,la vérité est souvent manipulée et que les choix que nous faisons sont rarement éclairés.
Salut Alex, merci pour ton commentaire ! Je comprends tout à fait que ça te dérange. A vrai dire, l’article était destiné en premier lieu aux « non écolos ». Les « écolos » sont souvent vus comme des donneurs de leçons. Le « ils veulent » permettait d’en faire l’illustration et de coller à la perception des plus réticents.
Le manque d’informations, neutres et fiables, est un vrai problème. Même en cherchant c’est parfois compliqué. C’est une vraie bataille sur certaine thématique, le bio notamment.
Je te remercie d’avoir pris le temps de commenter 😉
Mathieu
Salut,
Sympa la forme qui fait croire qu’on critique les personnalités d’abord avant d’aller dans leur sens ahah
Simplement, je crois qu’on ne peut pas dire que l’élevage est autant un problème en terme de gaspillage de l’eau que ce qu’on croit – qu’on voudrait nous faire croire, coucou le lobby vegan hyper fort, hyper actif et très loquace, qui ne représente pourtant que 0,2 à 2% de la population !
En effet, on entend souvent qu’il faut 15000 L d’eau pour produire 1kg de viande. Mais dans bien des cas cela est très faux. En système herbager, avec du pâturage, ou nourries à l’herbe, ces chiffres prennent un autre sens. Et
La vache ne boit pas 15000L pour produire 1kg de viande, on compte là-dedans toute l’eau qui tombe sur les prairies, qui va être stockée dans le sol, utilisée par là végétation pour stocker et retenir du carbone, qui va alimenter des légumineuses prairiales qui vont capter de l’azote, qui va alimenter la diversité floristique et microbienne, qui va s’infiltrer dans les nappes phréatiques… Bref une eau qui de toutes façons va tomber, jusqu’à preuve du contraire les vegan n’ont pas vocation à arrêter la pluie aussi, et qui aura de multiples fonctions dans l’écosystème, comme depuis des millions d’années, waw cette découverte ! Bref, l’eau réelle bue est biennnnn inférieure à 15000L.
Je suis à peine incisif à l’égard du lobby vegan, oui, car j’en ai un peu assez que l’on nous fasse croire des choses très fausses avec des chiffres chocs.
Merci pour ton article en tout cas et pour l’intérêt que tu porteras à cette précision 🙂
Salut Guillaume, merci pour ton commentaire et tes précisions. Effectivement le chiffre que tu pointes est souvent remis en question. Hors eau de pluie on serait à 7900 litres d’eau pour obtenir 1 kg de protéines carnées (contre 4650 litres pour 1 kg de protéines végétales – étude waterfootprint).
La consommation de viande est un débat très passionnel, il y a des forts lobbies derrière (que ce soit d’un côté ou de l’autre). Trouver des chiffres exacts est hyper compliqué.
Au delà de la consommation d’eau, la viande pose des soucis éthiques (notamment avec les élevages intensifs et les abattoirs), C’est aussi 14,5% des émissions de C02.
Quoi qu’il en soit nous consommons en France trois fois plus de protéines animales que les recommandations de l’OMS.
Beaucoup désormais privilégient « le moins mais mieux » et se tournent vers de la viande de meilleure qualité, issue d’élevage locaux. C’est un premier pas =)
Article et format plutôt intéressant, mais je trouve dommage d’aborder certains sujets en commençant avec des arguments faibles à mon avis.
Pour le bio : moins de pesticide ingérés ce qui est « plutôt cool »… Ah bon ? Vraiment ? À quel point ? Ça manque de sérieux pour un article qui se veut orienté sur les chiffres. Il y pourtant a dire sur l’impact sur la faune des insectes, oiseaux, etc.
Pour la 5G : dommage d’ouvrir sur le classique « les ondes ça fait peur, en fait on a pas vraiment de preuve mais dans le doute on va dire que c’est dangereux » … Peu convaincant et à la frontière de la désinformation, ce qui contraste avec l’argument suivant sur la polution associée qui est sourcé et plus pertinent.
Bonjour Julien, merci pour ton commentaire
Pour le bio on reviendra dessus car c’est un des sujets qui a été le plus pointé du doigt.
C’est le risque d’avoir abordé plusieurs sujets en apportant quelques chiffres mais sans tomber dans une liste de chiffres et d’arguments interminables. Cet article étant destiné aux « non écolos », nous ne voulions pas quelque chose de trop lourd et d’indigeste… Nous complèterons certains points dans de prochains articles.
Pour la 5G, c’est tout simplement que les gouvernements se sont engagés dedans sans avoir le recul nécessaire pour savoir si oui ou non, elle serait dangereuse pour la santé. D’où le moratoire demandée par des assos, ONG et élus. L’impact de la 5G sur la santé est une vraie interrogation, pas un argument de plus. Il y a très peu de données dessus, et certainement pas assez pour garantir que demain cette technologie sera sans risque.
Belles soirée à toi,
Mathieu
D’accord aussi pour dire trop long du coup moins accrocheur, à part les titres, car n’oublions pas que trop de texte pollue.
A l’écriture mais aussi à la lecture démultipliée par le nombre de lecteurs.
Merci pour l’article qui nous réconforte de nos critiques en tant que personnes éco… pardon, soucieuses de l’environnement 😉
Merci pour cet article qui fait du bien.
Même si je sais que ce que je fais, ce pour quoi j’essaye de convaincre est difficile à entendre pour le plus grand nombre, je reste convaincu que c’est LA solution et qu’il vaut mieux choisir tant qu’on a encore le choix !
Salut à toi et merci pour ton commentaire ! C’est déjà très bien d’agir et de sensibiliser autour de toi. Ce que tu fais est précieux
La prise de conscience écologique semble tout de même en bonne voie, aidons là à se propager à notre échelle.
Au plaisir,
Mathieu
Merci Mathieu pour cet article! Il y a quelques jours ma fille de 15 ans se plaignait que les autres membres de son mouvement de jeunesse la trouve chiante (animés comme animateurs). A sa grande surprise, je lui ai répondu que oui, elle est chiante! Elle propose des gobelets lavables, des collations maison ou moins emballées, des projets pour gagner de l’argent plus écolo et plus gourmands en huile de bras … oui, elle est chiante! Et à 15 ans, c’est que le début…
Salut et merci pour ton commentaire
C’est super ce qu’elle fait. Qu’elle continue à fond, même si ça ne plaît pas à tout le monde. Ce n’est pas simple de faire bouger les choses, ça demande beaucoup de patience et d’énergie.
Bravo à vous 2 ✌️
Bonjour, ça ne vous dérange pas trop de balancer des énormités du genre « le bio n’utilise pas de pesticides » ?
Bonjour, merci de lire la phrase jusqu’au bout… « Manger bio c’est manger des aliments sans pesticides et sans OGM, ou en faible quantité. Ils en contiennent en moyenne 223 fois moins que leurs homologues issus de l’agriculture « conventionnelle ». La consommation du bio permet donc de limiter l’accumulation de ces substances toxiques dans notre organisme »
J’ai fait un post plus détaillé concernant mon opinion sur le bio juste en-dessous.
Auriez-vous une source pour le chiffre de 223 ?
Si cela correspond à « 223 fois moins de pesticides de synthèse », cela me semble logique et ne concernerait donc aucunement les pesticides naturels (et pourtant toxiques) utilisés en bio.
Le chiffre vient d’une étude de décembre 2010, un laboratoire a fait l’analyse des aliments non bio composant les repas types d’une journée d’un enfant de dix ans avait révélé la présence d’un certain nombre de substances. Au total, 128 résidus chimiques représentant 81 substances chimiques différentes dont 47 substances différentes cancérigènes et 37 perturbateurs endocriniens suspectés ont été identifiés en une seule journée.
L’étude complète en lien ici
Un problème a été pointé du doigt récemment, les études d’évaluation qui comparent les effets environnementaux de l’agriculture biologique et de l’agriculture conventionnelle sont souvent faussées par l’utilisation de la seule méthode d’analyse du cycle de vie (ACV) car elle ne tient compte ni de la biodiversité ni de la dégradation des sols.
Le communiqué complet ici
Vaste sujet, dur de trouver des infos fiables, que ce soit d’un côté comme de l’autre.
On va essayer de creuser le sujet !
Merci pour tes retours en tout cas.
Oui comme je le pensais, c’est une étude qui ne s’intéresse qu’aux pesticides de synthèse et non aux pesticides utilisés en bio. Forcément qu’on en trouve moins puisqu’ils y sont interdits.
Attention dans les « cancérigènes » : un classement « cancérigène possible » (II.b) signifie « on n’en sait absolument rien ». Il n ‘y a que 4 ou 5 substances dans le groupe « non cancérigène », absolument tout le reste est classé AU MOINS « cancérigène possible ».
Le bio utilise bel et bien des pesticides, dont certains sont toxiques.
Jean a parlé du cuivre, je rajouterais par exemple le spinosad qui est un magnifique exemple de l’hypocrisie de certains lobbies écolos : on réclame à cors et à cris l’interdiction des néonicotinoïdes tueurs d’abeilles, mais le bio a de son côté un pesticide ayant le même mode d’action (et les mêmes effets sur les abeilles), qui reste autorisé car il est « naturel ».
Mais il est vrai que le bio sait de passer de pesticides. Plutôt que d’utiliser du glyphosate, hop, on va plutôt brûler les mauvaises herbes à la flamme (alimentée à l’énergie fossile évidemment). Je vous laisse imaginer le bilan carbone pour une parcelle de plusieurs hectares traitée de cette façon.
Les engrais ? Il n’y a pas d’engrais « chimique » en bio, mais il faut bien fertiliser les sols d’une manière ou d’une autre si l’ont veut avoir quelque chose à récolter. Et le lisier ou toute autre source d’azote/phosphore va poser les mêmes problèmes que les engrais « conventionnels » en matière d’eutrophisation.
Le bio est une idéologie basée sur du vent : ce qui est naturel serait meilleur pour la santé ou l’environnement. Mais absolument rien ne vient étayer cette affirmation. Je ne me fais pas d’omelettes aux amanites et les écosystèmes marins ont tendance à ne pas apprécier de se voir déverser des centaines de tonne de pétrole (pourtant 100% bio) lors d’une marée noire.
Oui, je suis déteste le bio. Il est présenté comme une alternative à l’agriculture conventionnelle mais ne résout quasiment aucun des problèmes posés par cette dernière. Je déteste cet appel à la nature irrationnel
Ce n’est qu’une arnaque qui permet aux riches (parce que le bio est un produit de riches) de se donner bonne conscience tout en continuant à foutre en l’air la planète.
Bonjour et merci pour ton commentaire. Le bio a des limites et nous reviendrons plus en détails dessus lors d’un prochain article
On peut discuter d’environnement mais encore faut il le connaître. Le pb avec la plupart des écolos c’est qu’ils ont d’une culture urbaine éloignée de la nature, en général peu scientifiques de formation ou d’éducation (sciences po c’est le must!).
Le but principal c’est de prendre le pouvoir, de mettre à bas le capitalisme et certaines libertés d’agir ou d’entreprendre.
Le pb numero 1 de l’humanité c’est la surpopulation qui entraine forcément tous les maux dont il est question (occupation des terrains, agriculture, consommation. ..et guerres).
Mais sur ce dernier point ya plus de débat,.
A la base l’écologie politiques deDroite nous amène vers une forme de dictature, privation de libertés, enfermement de gens dans les villes etc…sauf bien sur, comme toujours, une nomenclatura qui, elle pourra vivre à on aise! Òui bien sur je scandaliseici!
merci de votre attention!
Salut et merci pour ton commentaire. Sur quoi tu te bases pour dire que les écolos sont que des citadins ? Heureusement qu’il y a des écolos dans les campagnes, c’est peut être même la campagne et la nature qui amènent à être écolo.
« Le pb numero 1 de l’humanité c’est la surpopulation ». Oui si on continue de produire et consommer au même rythme que l’on a aujourd’hui. Je te conseille cet article très complet qui aide à mieux comprendre le sujet
Bonjour, merci pour cet article, dont le point de vue « chiant, mais avec raisons » est TRES intéressant, ainsi qu’original. Il aura le mérite d’interpeller, et de faire « venir » d’autres personnes à REFLECHIR . Et que peux t’on souhaiter de mieux ? Je vous suis très reconnaissant d’avoir écrit cet article, que je me suis permis de relayer sur ma page F.B. . MERCI !!!
Bonjour Noel, merci beaucoup pour votre commentaire et vos encouragements ! C’était exactement le but. Parler d’écologie aux plus réticents mais sans dénigrer pour autant. Pas simple donc… haha. On essaiera de trouver des angles un peu différent pour continuer à pousser à la réflexion et au débat
Ok, je ne suis ni pour ni contre cette démonstration (bien rédigée au demeurant) car je dirais que n’importe qu’elle analyse d’une situation part du principe que l’on maitrise l’origine exacte des problèmes dont on parle.
Je m’explique: La majorité des gens je pense vivent déjà modestement en essayant tant bien que mal de se loger, de manger, de s »éduquer et de se distraire . Certains citoyens plus riches consomment davantage mais pas forcement en gaspillant.
L’écologie de ce fait est un mot que je n’arrive pas assimiler car habitant à la campagne je me sens déjà microscopique face à la nature qui m’entoure.
Mais depuis quelques décennies que je suis sur cette planète je m’aperçois que quoique que l’on décide, tout ce que nous consommerons viendra toujours de la terre et de l’air.
Donc je me dis que si nous abandonnons notre confort (relatif pour encore beaucoup de gens) pour revenir à se chauffer au bois, puiser l’eau dans le puit et tourner autour de sa cabane toute la journée en écoutant les oiseaux chanter, pourquoi pas !
Sauf que compte tenu de l’augmentation de la population je n’imagine pas longtemps un climat de paix quand il faudra se partager l’eau, le bois et la nourriture.
Pour conclure nous avons une chance inouïe de raisonner maintenant mondialement car nous sommes informés en temps réel de tout ce qui se passe sur la planète . Le fait de pouvoir connaitre très rapidement tous les excès et magouilles des uns et des autres est utile, mais le plus gros avantage est aussi de pouvoir en limiter et contrôler ses abus beaucoup plus rapidement qu’avant.
C’était une réflexion remplie de doutes d’un bipède qui vous espère une existence douce et remplie de bonheur pour le restant de vos jours
Salut Jo et merci pour ton commentaire ! Oula, parler d' »abandonner son confort » c’est dangereux… haha. Tout le monde est loin d’être dans cette optique et c’est bien ça le problème. Depuis les années 1990, les 10 % des Européens les plus riches sont responsables de plus d’un quart (27 %) des émissions de l’UE. Ils polluent plus car ils ont un rythme de vie bien différent qu’une cabane au bord de l’eau. Et là est le problème, c’est que le confort incroyable que nous avons acquis dans les pays riches est à remettre en cause, au moins en partie. C’est là que les questions qui fâchent se posent : l’avion, la viande, la fast fashion, nos déplacements, nos déchets,… On va devoir ralentir la machine, qu’on le veuille ou non. Nous ne pouvons tenir ce rythme dans une planète aux ressources limitées. Et plus nous tarderons à nous y mettre, plus l’ampleur du problème sera vaste et irrémédiable. Mais on a encore les cartes en mains pour limiter les dégâts, on ose encore rester optimistes…
Belle soirée à toi, merci pour ta réflexion 😉
Bonjour et merci pour cet article qui montre que ceux qui savent doivent expliquer et démontrer encore et encore la réalité et le piège consumériste dans lequel nous sommes tous tombés. Nous sommes assomés de COM pour lutter tous ensemble contre le COVID-19. Cette communication nous a fait prendre conscience des dangers de ce virus. Appliquons les mêmes méthodes pour sauver notre planète. Continuez à communiquer sur TOUS les réseaux possibles avec des mots et des photos CHOCS qui réveillent les consciences. MERCI à tous ceux qui sont ENGAGÉS et à tous ceux qui prennent conscience qu’un autre monde est possible. La nouvelle « opposition » n’est pas communiste, intégriste ou raciste elle est ÉCOLOGISTE. Luttons !!
Bonjour Monique et merci pour ton message et ta détermination, ça fait plaisir
C’est super de bonne volonté mais vraiment va falloir assez d’aller au déjà des idées reçues et des conclusion hâtives (par exemple en prenant des chiffres pour le monde entier et en les appliquant pour la france).
Pour ça va falloir apprendre ce qu’est la science, à avoir de l’esprit critique et un raisonnement contrefactuel sinon tu va tout le temps raconter des choses qui vont demander de l’énergie aux gens de bonne volonté (ex: moi) mais avec souvent peu d’effets ou des effets pervers.
Dans ton article, y’a des points ou effectivement tu as raison et d’autres ou c’est beaucoup moins tranché. Je prends juste un exemple mais je veux bien en développer d’autres au besoin.
Exemple pour le plastique : En Europe, la très grande majorité du plastique ne se retrouve pas dans l’environnement et ce grâce au traitement des déchets. https://ourworldindata.org/plastic-pollution#mismanaged-plastic-waste Donc l’argument des tonnes de déchets qui se retrouvent à la mer n’est pas vraiment pertinent quand on s’adresse à des Français. Je dis pas que c’est parfait mais les plastiques sont aussi des matériaux très utiles et parfois plus écolos que les alternatives en fonction des usages. Et du coup qu’est ce qui se passe si on utilise moins de plastique ? (j’ai pas la réponse mais ça serait bien de mener ce raisonnement contrefactuel)
Comme tout les autres sujets, c’est complexe je t’invite à vraiment creuser un sujet avant de te prononcer parce que tu risque d’être chiant et pas écologique et j’ai pas l’impression que c’est ce que tu veux.
Un écolo qui cherche constamment des manières d’avoir un impact pas trop dégueu sur la planète.
Salut Alexis et merci pour ton commentaire
Pour le plastique, la France est loin d’être exemplaire.
Je t’invite à lire « l’Atlas du Plastique » en lien dans l’article.
2 passages qui concernent ton commentaire :
« Pour le plastique, Avec 4,8 millions de tonnes de plastique utilisé chaque année, la France est l’un des principaux consommateurs de cette matière en Europe. Ramené au nombre d’habitant, cela représente plus de 70 kilos de plastique par français et par an » (donc oui la France est concernée et doit agir, même si ce n’est pas la pire)
Et le deuxième concernant la gestion des déchets plastique :
« Que deviennent les déchets plastiques des Français ? Une fois produits, il existe trois principaux modes de traitement pour les déchets plastiques : la mise en décharge, l’incinération, et le recyclage. En France, environ 42% des déchets plastiques produits sont incinérés (ou valorisés énergétiquement par un autre procédé) et 35% sont mis en décharge. Quid du recyclage ? Le taux de recyclage global des plastiques au niveau national se situe autour de 23 % et le taux de recyclage des emballages plastiques est de 26%. »
Et quand on ne peut plus gérer nos déchets… on les exporte dans les pays d’Asie (où les filières de gestion des déchets débordent, une partie du plastique termine en décharge à ciel ouvert – rapport discarded).
Souci : les pays d’Asie commencent à ne plus vouloir les déchets des pays riches…
La solution pour le plastique est certes de développer nos filières de recyclage, mais c’est surtout de réduire au maximum nos déchets plastique… Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas.
Les tonnes de déchets qui se retrouvent dans la mer nous concernent. On a notre part de responsabilité et rejeter la faute sur les pays à qui on envoie nos déchets est malhonnête.
Et il n’y a qu’à se balader sur les plages ou le long des routes pour mesurer l’ampleur du dégât.
Pour le plastique comme pour les autre sujets, dire que « c’est pas nous c’est les autres » n’est pas un argument. Si chacun attend que l’autre bouge il ne se passe rien.
Au plaisir,
Mathieu
Salut Mathieu,
1/ J’ai pas du tout voulu dire que l’on ne devrait rien faire parce que les autres font pire (ce qui est un argument nul). Mais plutôt de dire que grâce au système de traitement des déchets, la pollution de l’environnement est considérablement amoindrie.
2/ Il faut s’interroger sur ce qu’il se passe si on diminue la quantité de plastique utilisée. Parfois c’est juste du gâchis, et ça on est d’accord, mais souvent le plastique à un usage utile et important que d’autres matériaux ne permettent pas ou avec des conséquence environnementales plus importantes. Il faut faire la part des choses sinon on en viens à prendre des décisions contreproductives. Ex: des bouteilles en verre (sans consigne) c’est pire que le plastique car beaucoup plus lourd (pollution du transport), plus énergivore à recycler. Bref juste taper sur le plastique c’est pas idéal, il faut se demander comment réduire l’impact du packaging en général (pour éviter une sorte d’effet rebond) et être capable de dire, ici on utilise du plastique parce que c’est la meilleure solution connue.
Essaie de voir si tu peux appliquer ce raisonnement du « ne pas faire pire que mieux » sur d’autres sujets aussi. Ex : Acheter sur Amazon c’est pire ou mieux que sur Cdiscount, la fnac ou Darty ?
J’espère que j’ai réussi à mieux faire passer le message sur un raisonnement qu’il faut avoir pour traiter correctement de ces sujets.
Alexis
Salut Alexis, ok je comprends mieux et je suis d’accord avec toi. Il faut une réflexion globale pour ne pas reproduire les mêmes erreurs et foncer tête baissée. On avait de toute façon prévu de donner une suite à cet article, plus tournée sur des solutions et l’après. On prend ta remarque, merci beaucoup 😉
Merci Mathieu pour cette formulation intéressante.
Le sujet le plus difficile est de recréer un projet en commun où nous aurions tous plaisir à ne pas consommer.
Je ne suis pas expert de tous les sujets mais concernant la bio, je pense qu’un rectificatif serait nécessaire.
Aujourd’hui, il y a Bio et Bio. Dans l’intérêt de la préservation du climat, l’AB avec labour, bouillie bordelaise et mécanisation à outrance est à banir car elle consomme beaucoup de pétrole et est source forte d’érosion.
L’opportunité du monde de demain, c’est qu’il est possible de fédérer toutes les agricultures autour du même combat climat grâce au champs d’expertise qu’on appelle, selon les termes, ACS (Agriculture de conservation des Sols), Agroécologie – Agroforesterie, sol vivants….
Dans cette nouvelle agriculture, 3 piliers simples :
– Non travail du sol (non labour, non TCS)
– Couverture permanente (grâce au couverts végétaux, au Semis direct sous couvert, …)
– Une biodiversité importante (allongement des rotations, couverts intercultures, haies, agroforesterie)
Et suite à cette transformation, on observe une réduction drastique des phytos, une réduction de l’usage des engrais et on obtient une agriculture saine qui va souvent au delà de certaines pratiques bio (certains écolos me damneront car cette ACS utilise encore du glyphosate (molécule organique) mais c’est peut-être mieux qu’une quantité astronomique de cuivre mais bio ?
Ma préco est d’arrêter le clivage conventionnel / bio afin de fédérer tout le monde autour d’un projet en commun et qui transcendera les clivages.
Au plaisir de pouvoir t’apporter plus d’éléments si nécessaire.
Hello Maxime, merci beaucoup pour ton commentaire !
« un projet en commun où nous aurions tous plaisir à ne pas consommer », voilà une belle formulation. Ca fait rêver… haha
Mais on y croit. Il faut qu’on reprenne goût à l’essentiel, qu’on se reconnecte au vivant et déjà les choses iront dans un autre ordre !
Pour le bio, ça a été le sujet le plus « critiqué » sur l’article. On va revenir dessus.
On se note l’Agriculture de Conservation alors, on va creuser (Je ne sais pas si tu bosses là dedans mais si jamais t’as des docs, des études, des rapports, on est preneurs 😉 )
Merci pour ton commentaire constructif et ton attention,
Très bonne soirée !
Mathieu
Pierre Rabhi qui apparait sur le bandeau qui renvoie vers cet article est-il un écologiste pour vous ? La biodynamie pseudo (voire anti) science (issue de l’anthroposophie courant hyper réactionnaire) a t’elle sa place ici ?
Bonjour Cyril,
Pierre Rahbi fait partie des « écolos chiants » souvent pointés du doigt. C’est pour ça qu’il apparaît dans le bandeau 😉
Il est souvent amené à prendre la parole sur les sujets écologiques, notamment sur la sobriété, l’agriculture raisonnée, notre approche du vivant.
Donc oui, il a sa place ici 😉
Bravo Mathieu !!!!!
trop fort ce que tu dis j’ai que 14 ans mais je suis grave d’accord avec toi et ça ma motivée à en faire plus pour la Planet après tout c’est nous la nouvelle génération ! C’est vrai que les écolos sont un brin chiants mais c’est un peu comme notre maman elle nous énerve mais elle a souvent raison !!! Je ne me rappelle plus le nombre de fois ou j’ai râlé avec les couvert/assiette jetable et le nombre de fois ou on ma dit « ho lala c’est bon. . . »
Voila voila encore merci pour cet article très intéressant et j’ai juste une petite question j’aimerais faire le tour du monde mais si je peux pas prendre l’avion (ni le bateau parce que je crois que ça pollue beaucoup) je fais comment ????
plein de bisous masqué et bon courage pour la suite !
Hello à toi et merci pour ton engouement, ça fait plaisir. C’est super que ces sujets te parlent et que tu ai envie de faire mieux. Votre génération peut changer beaucoup de choses. Ton rêve de voyage est légitime et fonce le faire. Tu as plein d’alternatives : quand t’es à terre, le train, les bus, le vélo, la marche, le stop… Pour traverser les océans le voilier peut être une belle option et une sacré expérience. Il y a des skippers qui cherchent parfois des co-skippers 😉
Merci pour ton soutien et… bon voyage alors !
Non seulement , ils sont chiants avec leur taxes, la prise en otage des plus démunis, nul en science, mais, en plus, ils croient au père Noël. En effet, ils pensent faire faire demi tour au navire « planète » dans lequel nous sommes tous embarqués, sauf que ce navire met 10 ans minimum pour faire demi-tour et qu’ils l’ignorent probablement volontairement sinon faut qu’ils voient un PSY pour augmenter leur QI …………………………………………………………………………………………….
Bonjour et merci pour ton commentaire ! C’est bien pour ça que ça fait 30 ans que les scientifiques alertent sur la gravité de la situation et qu’ils préconisaient d’agir vite. 30 ans après il ne s’est rien passé… Le psy je ne sais pas qui doit le consulter en premier… Les inconscients au pouvoir toutes ces années ? Il y aura peut être possibilité de négocier un prix de groupe ! 😉
Merci et bravo pour la présentation originale! 3è ligne « ils ont raison » 5G: « contradiction » (et non contraction). On comprend mais les deux lettres manquantes changent le sens ;-). Bravo et merci
Bonjour et Christèle et merci pour ton commentaire. haha très bien vu, ça nous a échappé ! Merci beaucoup, c’est corrigé 😉
Bonjour, merci pour cet article bien fourni.
Je cherche un terme alternatif à « Ecolo ». Pour moi ce terme est rattaché à un parti politique et presque à connotation négative. Je ne suis pas certain que les milliers de jeunes qui marchent pour le climat se retrouvent dans cette catégorie. Alors quel terme peut on utiliser et généraliser ?
Merci.
Salut Julien, merci pour ton commentaire =)
C’est vrai que le terme est un peu sur-utilisé et peut être désormais connoté négativement.
Bonne question, les termes « engagé » ? « activiste » (même si cela implique d’être sur le terrain) ?
J’ai fais un tour des ONG et assos, c’est « écologiste » / « écolo » qui revient mais je te rejoins sur le besoin d’un terme nouveau… Qui existe peut être d’ailleurs !
On va être attentif à ça,
Merci pour ta remarque 😉
Mathieu
http://sylvaindesmet.org/Humour-Comment-gacher-une-soiree-Noel-par-exemple
Merci pour l’article, j’ai beaucoup aimer l’approche, je pense que le gros probleme de l’ecologie est son « marketing » , pour le vendre les gens ont tendance a utiliser la peur avec une approche frontale du genre « vous tuez la planete », et votre forme d’ecrire est exactement ce que l’ecologie a besoin!
Tout le monde accepte mieux un message du type « saviez vous que la viande peux avoir un effet negatif sur votre santé » plutot que « vous etes un assassin » 🙂
Salut Jean Baptiste et merci pour ton commentaire ! Effectivement je pense qu’il y a un problème de message. Ou du moins que le message passé depuis des années ne passe plus ou passe moins bien. L’urgence d’agir y est surement aussi pour quelque chose… C’est dur de parler d’écologie sans être « chiant », encore plus quand on voit les chiffres se dégrader, rapport après rapport.
Mais il y a des nouveaux portes parole avec des nouveaux messages, des nouvelles approches, des nouvelles idées. On a clairement besoin de sortir de l’approche frontale et de PO-SI-TIF, haha. On va bosser là-dessus pour les prochains articles 😉
Merci à toi en tout cas !!
Et non ils ne sont pas pessimistes ni alarmistes, ils sont simplement réalistes. C’est facile de se voiler la face, mais il suffit d’ouvrir les yeux: la pandémie de corona, c’est à cause de la déforestation et de la proximité animal-homme, les canicules en France, les feux de foret aux USA et en australie… Tout cela est réel ! Et ce n’est que le début : Avec la bombe climatique du permafrost (des milliers de tonnes de méthane emprisonné sous la glace qui fond, avec des anciens virus par dessus le marché), le réchauffement climatique va s’emballer… Bienvenue dans la réalité.
Salut Seb et merci pour ton commentaire ! Effectivement ça a déjà commencé et pas qu’un peu. La crise que l’on connait aujourd’hui ne tombe pas du ciel mais est un nouveau signal d’alerte. Cela fait 40 ans que les scientifiques avertissent qu’il faut profondément changer de direction.
Sauvons ce qu’il y a à sauver et agissons, sans repousser à plus tard, le temps… on ne l’a plus.
On y croit ! On va s’attacher dans les prochains articles à apporter une touche positive et des solutions 😉
Belle soirée et merci à toi !
J’admire Mathieu qui prends le temps de répondre à chaque commentaire haineux avec bienveillance et pédagogie, respect
Salut Fromage (quel nom original !) 😉
Merci, j’essaie. Même si c’est parfois pas simple. On sent que les sujets abordés sont très « passionnels », surtout des thèmes comme la viande, l’avion, Amazon…
Mais cet article est conçu pour ouvrir le débat, pousser à la réflexion. Donc même un commentaire négatif est bon à prendre. On essaie de tout prendre en compte pour s’améliorer et façonner les prochains articles !
Merci pour ton message et tes encouragements !
Pourquoi chercher à glorifier les ‘activitistes ecolo’? S’ils sont chiants, c’est parce qu’ils sont naturellement relou, rabat joie et frustrés de leurs vies…
Puis, c’est pas qu’on les aime pas, c’est juste qu’on aime être autours d’eux. En plus d’être chiants, faut dire q’ils sentent pas la rose à force de ne pas se laver..
On peut être écolo sans le crier sur les toits et faire chier le monde tel un mec qui fait du crossfit..
Salut à toi et merci pour ton commentaire,
« frustrés de leurs vies » ou « frustrés » de la trajectoire que l’on prend. Ils portent un message pas simple à entendre. Ils s’attaquent à un problème vaste et complexe. Ils n’ont certainement pas raison sur toute la ligne, pas les solutions à tout, pas toujours les bons mots… mais entre 2 douches ils agissent et tentent de faire bouger les choses 😉
Bonjour Mathieu
A titre perso je suis plus ou moins en phase. Je suis passé en mode végé à 90% (et j’adore pourtant la viande) je ne commande pas sur amazon, j’ai rarement pris l’avion et je suis en mode ZD. J’ai néamoins quelques remarques: Pour Amazon suivant les sources la destruction des emplois passe de 2 à 4 ici, pourtant ces chiffres sont faux car ils partent du principe que les personnes qui achétent sur Amazon iraient dans un petit commerce alors que dans une grande majorité ils auraient fait leur achat dans des grandes surfaces. Ce n’est pas amazon qui a detruit les centres villes mais les grandes surface et les centres commerciaux (une traversée de l’Europe (en vélo) ou j’ai vu peu de supermarché et beaucoup de petit commerces me donne largement raison). Quand j’étais petit mes parents achetaient le matos de bricolage chez un quincailler celui de sport chez un détaillant. Maintenant il y a Casto et Decathlon et cela bien avant amazon. L’avion: je travail dans le tourisme, cet été avec la crise nous avons fait une super saison, je devrai donc me réjouir que les gens n’aient pas pris l’avion pour voyager et soi resté en france. Le tourisme en France c’est 8% du PIB, en Gréce 30% et dans certains pays exotiques, Caraibes ,Maldives ca peu monter comme pour les Seychelles à 70% (l’autre secteur important étant la pêche au thon (NDA Je suis Breton . Fait pour l’export pas des bateaux immaticulés à Concarneau ou en Chine par ex, et pas part de la pêche local. Alors tous ces pays ont leur dit quoi ? Ecoutez vous êtes bien sympa mais comme ont a fait le cons pendant des années, vous allez retourner sur vos pirogues pour pêcher, la TV, les voitures etc désolé mais faut oublier la partie est finie vous arrivez trop tard !!! L’ecologie ca reste quand même un truc de pays riches. J’ai suivi le lien bonpote, j’aime beaucoup l’exemple des parents qui ne doivent pas aller voir leur fille une fois par an en Australie, pour le coup ils doivent trouver les ecolos chiants
Salut à toi et merci d’avoir pris le temps de lire l’article et le commenter !
« Ce n’est pas amazon qui a detruit les centres villes mais les grandes surface et les centres commerciaux », je dirai plutôt, « Ce n’est pas qu’amazon qui a detruit les centres villes mais les grandes surface et les centres commerciaux »
Je te rejoins sur le fait qu’Amazon n’est pas le seul grand méchant à faire du mal aux petits commerces. Ça serait trop facile sinon… Mais c’est quand même un acteur qui a su s’imposer en quelques années comme un mastodonte. On ne parle plus d’Amazon comme d’une boutique en ligne mais d’un empire. 320 milliards d’euros de ventes nettes sur l’exercice 2020 (+38% par rapport à 2019). Et tout ce qui se trouve en supermarché (à peu de choses près) se trouve sur Amazon, surement à moins chers. Amazon par sa taille et son influence est devenu presque incontrolable : fraudes fiscales, gestion RH, impact environnemental, impact sur l’économie locale, incitation à la surconsommation…
Elle est pointée du doigt à juste titre mais je te rejoins sur le fait que d’autres acteurs ont aussi leur part de responsabilités.
Pour la suite, tout ne s’arrête pas mais on sera bien obligés d’envisager les choses autrement, pays riches ou en développement… On a qu’une planète. On est tous dans le même bateau. Si l’on doit avoir une certitude c’est que l’on ne pourra pas tenir le rythme de vie des pays riches.
L’heure de rêver plus de moins ?
Vraiment chouette article.
Le ton est très bon. Et c’est tellement vrai. Difficile de toucher aux habitudes des gens. La voiture aurait aussi une bonne place dans cet article 😉
Merci
Salut Pierre,
Merci pour ton commentaire !
Dis toi qu’on l’avait listé… comme plein d’autres sujets mais on a du en enlever pour réduire la taille de l’article (déjà plus long que ce qu’on avait prévu de faire à la base, haha). Mais oui elle aurait sa place. On verra pour en parler dans un prochain article 😉
A très vite,
Mathieu
Hello,
J’ai adoré cet article que j’ai envoyé à quelques personnes qui ont du ma à ME croire quand je parle (le fameux: de toutes façons on peut rien faire). Cela me conforte dans l’idée que j’ai raison mais j’aimerais mieux avoir tort 🙁
J’ai oublié de dire que je déteste Amazon, je n’y achète PLUS rien du tout! J’ai ma liseuse qui en vient. Je leur achète donc que des livres mais c’est rare. A part ça, je cherche toujours ailleurs mais il y a des gens qui achètent tout et n’importe quoi dessus, je trouve cela aberrant. Perso quand on me demande quel cadeau, je demande soit une expérience soit un un truc matériel venant directement du site et je précise qui ne vient pas d’Amazon. De plus je n’imagine pas les conditions de travail (car quand on achète et qu’on est livré le lendemain, vous m’excuserez mais les gens ne se posent pas les questions de comment est-ce possible?). Tout ça pour être livré en 24h. C’est devenu la couse à la rapidité. Les gens ne peuvent plus attendre 5 jours pour recevoir un truc, c’est fou! Mais vraiment…Sinon je te conseille un super reportage (devant lequel j’ai pleuré): The true cost. Avant il était dispo sur Netflix, mais plus maintenant (on se demande pourquoi…). Il reste une seule manière pour trouver ce documentaire….que je te recommande ++++. Sur l’industrie du textile, je n’ai jamais vu ce genre de docu, je pense qu’il est vraiment unique en son genre.
Effectivement je l’ai vu, ça fait peur ! Et il y a du boulot. Ce genre de documentaire devrait être diffusé encore plus largement, ça fait vite perdre goût à la fast fashion… On comprend mieux ce qu’il se cache derrière un tshirt à 5€ !
Salut Claudine, haha trop cool de lire ça, merci beaucoup
J’aimerais aussi qu’on ait tort ! On lâche rien
Merci Mathieu. Je rejoins les commentaires suivants : le Bio est souvent trop perçu comme une histoire de label. Or un bon nombre d’agriculteurs font de la culture saine, sans pesticides, locales, etc…, avec des techniques permaculture, etc… mais ne sont pas labellisés Bio. D’abord parce que cela coute ! Ensuite parce qu’ils n’ont pas besoin de ce label pour écouler leur production. On peut d’ailleurs se demander si le label Bio n’est pas d’abord nécessaire pour que les distributeurs attirent les clients de plus en plus conscientisés sur la malbouffe. Pour ma part, je préfère parler de culture naturelle, raisonnée, plutôt que bio, car je n’aime pas trop les labels.
Autre commentaire important : si nous ne changeons pas le système capitaliste libéral qui prédomine, ou le système « communiste » chinois (qui n’a de communisme que le nom) qui pourrait devenir dominant, nous continuerons à aller droit à la catastrophe climatique et écologique. Donc, outre penser à notre quotidien, il faut aussi revoir nos schémas politiques et arrêter de voter pour des partis irresponsables, abandonner les schémas « classiques », la dialectique droite, gauche, et ne plus traiter ceux qui veulent une société décroissante, juste, humaine d’extrême gauchistes ! Sans compter que ceux qui parlent ainsi de l’extrême gauche n’ont aucune idée de ce que cela veut dire. Quand j’entends certains dire que la France Insoumise c’est l’extrême gauche, ou même EELV, je suis attérré et je me demande vraiment ce qui reste de mai 68, avec sa foison de petits groupes anticapitalistes. Je n’ai pas peur de parler d’une nécessaire révolution, avec changement de constitution, de fonctionnement, de structure étatique, de disparition des états nations, etc… Et si cela c’est être d’extrême gauche, alors je le suis, mais vraiment ce n’est pas comme cela. Je ne suis pas ni droite, ni gauche, mais je suis écologiste d’abord, et l’écologie n’est pas compatible avec le système actuel, qu’il soit gouverné par ce que l’on appelle la droite ou ce que l’on appelle la gauche.
Bonjour et désolé pour mon retard dans la réponse
Effectivement le bio (industriel notamment) a ses limites et il lui faut parfois préférer des produits non bio mais produits de manière durable, raisonnée et locale. Là est tout le problème. On reviendra peut être sur le sujet avec un article dédié.
Pour ce qui est de la politique, clairement il faut faire évoluer le système tel qu’on le connait aujourd’hui. On a atteint ses limites et on voit où ça nous mène : dans le mur (et en accélérant). Il est impératif d’en changer, et je pense sincèrement qu’on aura pas le choix. Comment peut-on encore miser sur une croissance infinie dans un monde aux ressources limitées ? On sera bien obligé de « décroitre », de gré ou de force (même si aujourd’hui c’est un gros mot pour certains). Et plus on attendra, pire ça sera. On s’entête dans un modèle qui n’est pas / plus le bon. Espérons qu’on ait la maturité pour en changer tant qu’il est encore temps. Nous avons des décisions fortes à prendre. Et pas dans 20 ans… maintenant !
Bonjour !
Je comprends bien le fait de ne pas être labellisé bio, alors que les pratiques sont bonnes, voir meilleures. Mais s’il n’y pas d’avis extérieur, ce n’est que sur la parole du vendeur / agriculteur que la confiance peut être installée. Ce n’est pas suffisant, et c’est la porte ouverte aux fraudeurs. Le Contrôle extérieur est nécessaire (même s’il est insuffisant).
Article très interessant !
10% de la population pour les émissions d’avion.
J’irais même encore plus loin : https://www.courrierinternational.com/une/pollution-la-moitie-des-emissions-du-transport-aerien-generee-par-1-de-la-population-mondiale
C’est là où il y a une limite à l’argumentaire : on culpabilise les gens qui prennent de temps en temps l’avion alors qu’une tranche de la population continue d’en abuser.
Salut Sarah, merci pour ton commentaire et pardon pour le retard dans ma réponse !
L’article évoque que le secteur aérien serait responsable de 2% d’émissions de gaz à effets de serre, c’est l’échelle plus que basse…
Il y a cette étude qui aide à mieux comprendre le problème, mais je te conseille surtout l’article de Bon Pote si tu ne l’as pas encore lu 😉
Il y en aura toujours qui abuseront (jusqu’à quand ?), ça marche pour l’avion mais ça marche pour tout : la viande, la mode, la voiture… L’important c’est qu’on soit de plus en plus nombreux à comprendre que ce mode de voyage est à utiliser à très petite dose et qu’il vaut mieux préférer d’autres modes de transport, le train en tête de file quand c’est possible !
Très bonne synthèse j’ai tout lu, c’est très bien!
Malheureusement je crains que les gens qui disent que les «écolos» sont chiants aient encore des arguments à vous opposer!
Parce qu’ils veulent toujours avoir le dernier mot!…
J’ai 62 ans et maintenant je pense à mes petits enfants….
Tous mes espoirs sont en eux…..j’ai confiance!
Bonjour Isabelle et merci pour ton commentaire !
Des arguments contre il y en aura toujours je crois. Jusqu’au jour où cela deviendra la norme. Il y a des sujets très passionnels, très ancrés. S’ils font réagir c’est qu’ils sont problématiques. Le changement fait peur et c’est normal. Il y a tout un monde à créer et des croyances à balayer. Avançons, (ensemble si possible), et écoutons nous. Ça ne sera pas simple, le défi est immense mais tout reste possible… pour l’instant !
Bonjour. Un article comme celui-ci, même s’il se base sur des données scientifiques, fait peur aux écologistes hésitants et braque les anti. Nous devons accélérer une démarche de transition écologique, pas agiter des épouvantails. Au lieu de « pas d’avion », « des normes plus strictes », c’est plus vendeur (et ça a déjà marché (-80% de pollution par avion depuis les années 60). Au lieu de « pas d’Amazon », « un Amazon plus vert » avec obligation aux achats de proximité même pour Amazon. A lieu de « pas de viande », « développement du goût des produits alternatifs » (çà existe déjà, mais çà ne semble franchement pas une priorité). Et rien sur la production d’énergie ? Bref, plus de positif et moins de peur !
Bonjour et Phil et merci pour ton commentaire ! Je comprends ton ressenti mais ce n’est pas le cas de tout le monde, j’ai eu le retour de « non écolos » qui trouvaient l’angle et le contenu de l’article intéressants sans se sentir offensés. Mais je comprends ton message, merci !
Je t’avoue que ça n’est pas évident de nuancer le contenu quand on mesure vraiment l’urgence d’agir. C’est dur de mettre des pincettes sur des sujets aussi sérieux et vitaux… Et je ne voulais pas donner l’impression que les petits pas suffisent. On n’a plus le « luxe » de réduire tout ça au compte goutte. Il faut le faire de façon drastique, notamment sur certains sujets comme l’avion, la fast fashion, la sur consommation, la viande. Donc j’ai voulu l’article volontairement direct en évitant les nuances pour ne pas tourner autour du pot ^^
Les écolos ont raison… sur le constat ! Mais faut-il être écolo pour faire ce constat ? Ce ne sont pas les seuls, ils n’ont pas ce monopole. Alors on fait quoi ? Ben c’est sur les réponses que les écolos sont non pas chiants mais des fascistes dangereux ; car cons et dogmatiques; une combinaison atroce. Et cet article devrait dire qu’il y a plein de solutions dont beaucoup sont technologiques à ces problèmes. Dans 10 à 20 ans on aura tout résolu avec des technos américaines; et nous on aura toujours ces écolos de merde qui ne savent parler que de décroissance ou d’arrêt des avions. Bref des tueurs de rêve. Comme si on avait besoin de ça !
Salut Serguei et merci pour ton commentaire. « Dans 10 à 20 ans on aura tout résolu avec des technos américaines », c’est exactement avec ce raisonnement qu’on va droit dans le mur. Miser sur d’hypothétiques solutions technologiques qui tomberont du ciel et qui sauveront le monde est-ce bien sérieux ? Nous n’avons aucune certitude que la technologie sera la réponse aux prochains défis qui nous attendent. Elle y contribuera certainement, d’une manière ou d’une autre, mais seule elle ne fera rien. Il faudra dans tous les cas changer nos modèles économiques , nos productions, notre consommation, nos habitudes, nos comportements, nos idéaux… Les « tueurs de rêve » sont-is plus dangereux que les vendeurs de rêves que sont les industriels, lobbies, politiques ? Les chiffres parlent d’eux mêmes, les tueurs de rêves sont ceux qui pillent cette planète et la vident de ses ressources.
[…] Article : Pourquoi les écolos sont chiants ? – Having fun […]
Merci pour cet article où je trouve nombre d’arguments pour répondre à des gens aux idées pas vraiment vertes. Par contre, je rejoins celles et ceux signalant des fautes d’orthographe, mais bon… Ce qui m’embête le plus, c’est l’emploi de cet hideux néologisme qu’est « impacter » Merci de remplacer par la formule correcte qui est « avoir un impact ».
Bonjour Thierry, merci beaucoup pour ton message et ta suggestion !
Désolé pour les fautes, on va s’améliorer et faire plus attention 😉
Les écolos sont chiants parce que ce sont des politiques et comme tous les politiques, ils créeront une situation extrême pour en combattre une autre et finiront par imposer leurs dictats « pour le bien de tous » selon leur propre système de valeurs (en évitant de tomber dans leurs paradoxes), sans se soucier du fait que leur raisonnement n’est pas forcément le meilleur et celui de tous. Dans la vie tout n’est pas blanc ou noir, et le « meilleur » peut amener un changement tout aussi périlleux que le « pire » (cf. l’histoire), surtout quand l’espèce humaine décide d’arbitrer le match. Pour ceux qui se soucient du sort de la Terre, il ne faut pas s’inquiéter, elle s’en sortira. Nous c’est moins sûr, mais peut-être ne sommes nous que de passage… Certains l’acceptent, d’autres pas.
Je suis un anticapitaliste patenté, réfractaire aux gadgets technologiques, j’amortis mes PC sur 10 ou 15 ans, je ne prend jamais l’avion et je cultive pire que bio ; et je n’adhère pourtant pas à cette écologie finalement très… bobo.
Salut et merci pour ton message !
Là est bien le problème. L’écologie ne devrait pas « appartenir » à un parti politique, tout le monde devrait s’en soucier et en faire une priorité, quel que soit le logo derrière. Ça éviterait les guerres d’ego et les conflits d’intérêts.
J’ai volontairement choisi des personnages « écolos » loin de faire l’unanimité pour caricaturer. Mais il faut pourtant des personnes qui portent un discours écologique en haut et dans les médias. Les sujets abordés sont parfois délicats et ne plaisent pas à tout le monde. Mais il faut les mettre sur la table pour avancer. C’est ce que je voulais faire avec cet article : parler des sujets décriés en soulignant leur importance par des faits et des chiffres…
Pour ce qui est de la Terre, je ne suis pas inquiet pour elle non plus. Pour nous, un peu plus. Pour nos enfants, encore plus. Je préfère rester optimiste pour la suite, écologie bobo ou pas, tant qu’elle nous permet de vivre mieux et épanouis en prenant soin de la planète et du vivant, je dis go 😉
Excellent article qui est construit en utilisant la technique du contre pied et c’est efficace et distrayant tout en étant sérieux. J’aime beaucoup. En ce qui concerne Amazon, il pourrait être utile d’ajouter que cette société pressure les vendeurs qui sont référencés et les jette au moindre problème. Mais, tous ceux qui achètent sur cette plateforme sont les principaux acteurs de son succès tout en se plaignant de sa position dominante. Ne peut-on attendre une semaine un livre commandé chez un libraire ? A-t-on besoin de tout avoir tout de suite ? Pour ma part je suis un adepte de la lenteur utile, elle facilite le discernement.
Salut Jean-Noël et merci pour ton message ! Très juste, merci pour ta remarque.
Pour les délais de livraison, se faire livrer en 24h ou 48h est devenu la norme… voire même une obligation. Au détriment de beaucoup de choses (la pression pour l’expéditeur, les conditions de travail pour toute la partie logistique, l’impact environnemental…).
On a un sujet dans les cartons sur la livraison, notamment l’avantage de passer par des précommandes, que ce soit pour la marque ou pour le consommateur. Un rythme beaucoup plus sain, pour nous, pour les marques, pour la planète.
A suivre 😉
Les orques ont bien compris que l’humanité est en train de détruire la vie de toute la faune et la flore de notre si belle planète, depuis quelques mois, ils s’attaquent aux voiliers afin de nous faire réagir. Je comprends leur désespoir et leur rage envers les humains qui pour la plupart se foutent complètement d’eux et de la nature en général en pêchant excessivement et en polluant la planète entière.
Ils en ont marre de voir les humains détruire à grande échelle la faune et la flore marine comme par exemples ces usines flottantes qui pêchent à grande échelle et détruisent toute vie sur leurs passage, tous ces géants des mers (plateformes pétrolières, porte-conteneurs, tankers, paquebots géants …) qui polluent abondamment nos mers et océans mais aussi à tous les humains vivant à terre qui épuisent les ressources naturelles, détruisent la biodiversité et déversent sans scrupules leurs déchets partout dans la nature qui aboutissent à la fin dans les océans.
Je comprends que pour eux, la coupe est pleine, cela fait déjà plus d’un siècle que les humains ont commencé ce désastre écologique et continuent de plus en plus rapidement à tout foutre en l’air. J’ai honte de faire partie de la race humaine et je comprends leur réaction de désespoir mais la plupart des humains étant égoïstes et ne pensant qu’à court terme, il est difficile de leur faire comprendre qu’ils vont à leur perte en détruisant tout sur notre encore belle planète car en continuant de cette manière, l’humanité est en train de s’autodétruire et de détruire toute vie sur terre.
La nature a déclaré la guerre contre l’humanité et rien ne pourra plus l’arrêter. Ça a déjà commencé avec quelques maladies comme le COVID qui n’est pas encore bien méchant mais d’autres fléaux bien plus puissants vont être mis en place afin d’anéantir l’humanité entière. Une fois l’humanité disparue, la terre va s’en remettre petit à petit et redevenir un paradis mais sans nous !
Salut Philippe, merci pour ton message qui on le sent vient du fond du coeur. La nature nous a envoyé de nombreuses alertes et nous en envoient de plus en plus chaque jour. J’espère sincèrement que nous aurons l’intelligence d’agir tant qu’il est encore temps. Bien que certaines choses sont perdues à jamais, il y a encore beaucoup de choses à sauver. J’ose croire à un réveil collectif capable de limiter la catastrophe annoncée. Nous sommes de plus en plus nombreux à avoir compris l’urgence d’agir. Chacun à son échelle à le pouvoir de faire changer les choses. Collectivement de nombreux mouvement s’organisent. Levons-nous chaque jour pour faire basculer le monde du bon côté. Pour nous, nos enfants et… pour les orques.
Amoureux de l’océan également, je te souhaite le meilleur pour ton tour du monde. Ou en es-tu ? Es-tu déjà parti ?
Drôle de voir que les gens se focalisent plus sur les fautes que sur le fond de l’article… Les écolos représentent un peu une forme de d’autorité, en inférant des raisons de créer des nouvelles lois… Le problème des écolos est qu’il se focalise souvent sur la croyance qu’il faudrait sensibiliser les gens par un discours qui peut sembler un peu moralisateur. Ce n’est pas parce que les gens manquent d’informations qu’il n’agissent pas. Tout le monde sait que fumer tue, c’est écrit de partout. Il ne suffit pas de décrire les faits comme ils sont pour inviter à agir. Il faut montrer l’exemple, sans trop insister sur le pourquoi dans un premier temps. Il y a de nombreux travaux sur cette idée des biais de changement de comportement, dans le cadre de la psychologie de la conservation. Cette sous discipline est encore méconnue malheuresement, mais elle donne une panel d’outils pratique extrêmement intéressants je pense.
Salut Gilles et merci pour ton commentaire ! Je suis ok sur le fait qu’il n’y a pas mieux que donner l’exemple… pour donner envie de faire pareil. Agir pour faire agir. Mais aussi imaginer pour rendre désirable (élaboration d’un nouveau récit). Bravo pour tes actions et ton blog 😉
On ne parle pas de là surpopulation de la planète
Consommatrice de ressources
Ces dernières ne sont pas infinies
Sujet tabou?
Bonjour et merci pour votre message, à vrai dire ce sujet n’est pas simple. Déjà car les 10% les plus riches au monde sont responsables de 52% des émissions totales de CO2. L’évolution de la population de la planète est plus ou moins problématique selon le niveau de vie de chacun. Il est certain qu’on ne pourra pas tous vivre au rythme d’un américain ou européen de classe moyenne ou plus. Pour creuser je vous conseille de lire cet article !
[…] Les grandes chaînes yt qui vulgarise des enjeux de société en liens direct ou indirect à l’écologie :-L’article de Bonpote, regroupe une grande partie des adresses–Dirtybiology, pour comprendre le monde de la biodiversité.https://twitter.com/Vert_le_media/status/1450104029695127554-https://vert.eco/articles/ouvrez-les-fenetres-lisez-la-presse-independante-lappel-de-45-mediashttps://www.pressenza.com/fr/2021/10/notre-plus-grosse-addiction-nest-ni-a-la-nourriture-ni-a-la-drogue-mais-au-passe/https://www.pressenza.com/fr/2021/11/quelques-pistes-pour-la-non-violence-8-deconnexion-fuite-et-hyper-connexion-c-hyper-connexion/Prank :https://havingfun.fr/pourquoi-les-ecolos-sont-chiants/https://bonpote.com/ecologie-arretons-de-culpabiliser-les-francais/https://polomarcus.github.io/blog/article/en-30-ans-dans-30-ans/https://www.jeremybackpacker.com/liste-medias-independants/ […]
Quand nous n’aurons plus que les « fôtes » d’orthographe à corriger, on aura réussi. Merci pour cet article
Très sympa cet article ! Une forme originale et des sources intéressantes…
Et il faut dire que la question me taraudait justement … pourquoi est-ce qu’on a toujours l’air chiant/ rabat-joie quand on parle d’écologie ?
Merci pour cette lecture !
Salut Nino, merci d’avoir pris le temps de commenter ! Et merci pour ton message. Vaste sujet. Malgré tout, en parler à notre entourage, notre famille, nos amis, c’est précieux. À force ils seront un peu plus écolos… et un peu plus chiants 😉
Belle journée,
Mat’